Coup sur coup j’ai reçu via le formulaire de contact de mon blog deux demandes de renseignements sur des maisons, l’une la ferme de la Célinière, que je n’ai jamais connue car je suis né au Bourg-Pailler à l’entrée du bourg de la Mothe-Achard, mes parents Berthe Gravouil et Arsène Berthomeau s’y sont mariés, une noces de 3 jours banquet dans la grange, un paquet d’invités, le bœuf gras, la 4/4, la noce au son de l’accordéon, mon frère Alain et ma sœur Marie-Thérèse dites zézette y sont nées, ils se tapaient l’aller-retour à pied pour aller à l’école à la Mothe-Achard, 2 fois 4 km en passant par les chemins creux et à travers champ. Comme disent les gilets jaunes : « c’était mieux avant ». Les successeurs de mon grand-père à la Célinière, étaient les Raymondeau et René mangeait avec moi à la maison le midi.
L’autre est plus exotique puisqu’elle concerne une bâtisse sise du côté de Châteauneuf du pape où j’ai effectué une mission de conciliation entre les deux camps qui s’affrontaient dans le meilleur style des querelles de village, version Anciens et Modernes, des vieilles histoires recuites, un maire le sieur Boisson, du domaine Caboche, usant et abusant de ses multiples mandats électifs : Chambre d’Agriculture, FNSEA…
Je vous livre le contenu de ces demandes.
Bien sûr je répondrai personnellement aux intéressés en leur communicant les personnes les plus à même de leur communiquer les renseignements qu’ils demandent.
Créer des liens, tel était l’une des ambitions de mon blog, c’est minuscule mais mieux que rien.
- La Célinière
Monsieur,
Ma demande peut vous paraître bien étrange et je comprendrais que vous n'y donniez pas suite.
Mon mari et moi-même nous portons acquéreur de la ferme la Célinière à St Georges de Pointindoux. C'est dans ce domaine de calme et de charme que nous souhaitons voir grandir nos 3 enfants.
De toute évidence, cette ferme a une âme, une histoire que j'ai envie de découvrir.
Grâce à votre blog, j'ai pu glaner de précieuses informations mais certaines de mes questions demeurent sans réponse.
N'hésitez pas à me corriger si je me trompe. J'ai lu que la ferme est une ancienne métairie du Vicomte de Lézardière pour qui votre grand-père travaillait. Il était éleveur de bœufs gras et bouilleur de cru. (ce qui explique peut-être aujourd'hui encore la présence de plusieurs pommiers et poiriers ?).
Son fils, votre père Arsène faisait des battages, élevait des porcelets et était bouilleur ambulant.
Vous êtes ensuite installés à Bourg-Pailler à La Mothe Achard (début 1948 ?)
Mes questions :
- Savez-vous en quelle année la maison principale et la grange ont été construites ?
- Jusqu'en quelle année la Célinière était de la propriété du Vicomte de Lézardière et à qui a-t ‘elle été vendue ?
- La maison avec la partie "grenier" a-t ‘elle été construite en même temps que la partie plus basse qui sert aujourd'hui de salon ? Quid des dépendances attenantes ? L'histoire de la construction elle-même m'intéresse.
Je suis intéressée par tous les détails et anecdotes que vous voudrez bien me confier au sujet de ce lieu.
Il est important pour moi de connaître son histoire, d'imaginer son passé, la vie de ses anciens occupants, d'autant plus du milieu rural qui sont aussi mes racines…
Je vous remercie de m'avoir lue jusqu'au bout.
Bien cordialement,
N.D
- Recherche sur Philippe Dufays
Bonjour Monsieur,
J'ai trouvé votre blog en effectuant une recherche sur le docteur Philippe Dufays de Châteauneuf du pape.
Il se trouve que j'ai acquis récemment une bâtisse en semi ruine sur la commune de Monteux dans le Vaucluse, ancien relais de diligence selon les vendeurs, et qui avait été cédée à leurs parents par le docteur Philippe Dufays.
Mon but était de retrouver des héritiers pour essayer de retracer l'historique de cette construction, mais selon vos écrits, le docteur Dufays est décédé sans laisser d'héritiers.
Peut-être avez-vous eu des contacts avec des membres de sa famille, pour rédiger votre article, famille auprès de laquelle, je pourrais commencer mes recherches sur l'histoire de ce bâtiment.
En vous remerciant pour votre aide, je vous souhaite une agréable journée.
L. M.
Informations administratives et touristiques du village de Saint-Georges-de-Pointindoux (85150 Vendée) : Hotels proches, carte routière, mairie...
http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/85218_Saint-Georges-de-Pointindoux.html
Henry-Pierre Troussicot est plus connu comme peintre. Là, il plonge le lecteur dans une intrigue vendéenne.
On a lu
On connaît le Troussicot peintre et graveur, beaucoup moins l'écrivain. Henry-Pierre Troussicot, Yonnais né à Saint-Georges-de-Pointindoux vient d'écrire un ouvrage intéressant à plus d'un titre. Le crime de l'Hermitière est plus une chronique qu'un polar, dont l'action se situe dans un bourg vendéen (probablement entre La Mothe-Achard et Les Sables-d'Olonne) en... 1921 ! La Première Guerre mondiale est finie, le monument aux morts se construit, on éclaire à la bougie, on entend le forgeron battre l'enclume dès potron-minet.
Peut-être que cette histoire, qui a probablement existé, aurait mérité quelques dizaines de pages en moins pour la rendre plus percutante encore, comme un Frédéric Dard ou un Simenon. Henry-Pierre Troussicot se distingue par la reconstitution de l'ambiance de l'époque, évitant tout anachronisme, avec des dialogues, où resurgit le caractère de cette population rurale, jusqu'à l'enjomineur de La Roche-sur-Yon et le juge sablais. Troussicot écrit comme il peint, en mettant des couleurs autour de clairs obscurs à la Rembrandt. Ce roman devient superbe et le procès révèle encore mieux les haines, les ragots et les « sorcelages » de ces paysans rugueux, parfois retors.
NDLR : ça se passe à la Célinière, et ça parle de mes ancêtres...