Le petit chroniqueur indépendant que je suis est ravi.
Vendredi dernier, sortant de ma sieste, la mariennée de mon pépé Louis au flanc du pailler de Bourg-Pailler, ô surprise dans ma petite boîte électronique s’affiche un courrier de JPK.
Un lien : j’ouvre !
Avec Jean-Paul Kauffmann, découvrez Venise comme vous ne l’avez jamais vue : ses canaux et ses îlots, ses chemins de traverse et ses églises abandonnées, ses secrets et ses tableaux envoûtants.
Et ça commence bien : des portes !
« Rien n’est plus beau à Venise que le battant d’une porte d’église. Dans la richesse et la variété de ses nervures colorées et sinueuses, le bois lavé par l’écoulement du temps se présente dans toute sa nudité avec ses cernes et ses rayures gris argent, ses mouchetures pelées, ses dépôts minéraux de couleur blanche laissés par les pluies séculaires. Certaines parties plus exposées à l’air et aux rigueurs atmosphériques, généralement la région inférieure, noircissent, présentant des îlots écorcés avec des nuances cramoisies. »
Là où que j’aille traîner mes godillots, chez moi à Paris ou dans des lieux moins connus, je me gave l’œil de portes.
Les voici :
Un peu plus loin : Porte principale de la Scuola Vecchia della Misericordia. Photo © J. Brunerie.
Encore : Porte de Sant’Anna. Photo © J. Brunerie.
Le double tour : Porte de Sant’Anna. Photo © J. Brunerie.
« En revanche, Spirito Santo est un morceau de choix. Je l’aperçois depuis mes fenêtres. J’ai toujours l’impression qu’elle me nargue. Parmi toutes les églises aux portes fermées, elle se révèle la plus impénétrable, avec son tympan en plein cintre orné d’un motif végétal en éventail. »
Porte des Terese. Photo © J. Brunerie.
L’intégralité du reportage photos c’est ICI
Santa Maria della Visitazione et les Gesuati vus du vaporetto menant à la Giudecca. Photo © J. Brunerie.
Vue de la terrasse de l’appartement de la Giudecca. En face, la Visitazione et les Gesuati. Photo © J. Brunerie.
Avec Joëlle dans le jardin d’Eden. Photo © J. Brunerie.
Cadenas fermant la porte de Santa Maria del Pianto. Photo © J. Brunerie.