À tout seigneur tout honneur commençons par notre Emmanuel I er sous qui perce le futur Empereur des français, ils adorent ça les français, même si notre cher Victor Hugo trempa sa plume dans le vitriol pour le dernier : Napoléon le petit (pourquoi tant de haine ? ICI
« Je ne suis pas là pour beurrer les tartines » Emmanuel Macron, septembre 2016
« Au bon beurre », les BOF, ça mettra du beurre dans les épinards, compter pour du beurre, avoir un œil au beurre noir, faire son beurre, être beurré (éventuellement comme un petit LU), pas plus que de beurre en broche, tu n’as pas inventé le fil à couper le beurre (très gilets jaunes), comme dans du beurre (genre le gardien belge Thibault Courtois gardien du Real Madrid), battre le beurre, vouloir le beurre et l’argent du beurre et le sourire de la crémière, pas plus que de beurre en branche, la tartine tombe toujours du côté beurré, et ta sœur, elle bat le beurre ?
Je ne vais pas vous la beurrer épais comme le disent nos cousins de la belle province, le Québec : exagérer, mardi gras vient de passer sous mon nez sans que je ne vous ponde une de mes incomparables chroniques.
Désolé mais je faisais dans la chronique prise de tête.
Oui ça m’arrive, faut bien que quelqu’un s’y colle de temps en temps.
Bref, le mardi gras c’est quoi ?
Le Mardi gras est la journée festive qui précède le mercredi des cendres, un jour de fête dont la date variable est fixée 47 jours avant la Pâques.
Le Mardi gras ne donne pas lieu à un événement liturgique spécifique, mais consiste plutôt en des réjouissances avant le carême qui aux temps anciens du moyen-âge était un long chapelet de privations : plus de fête, plus de danse, plus de plaisir et de sexe, et bien sûr ceinture du côté bouffe et buvaison.
Pourquoi gras ?
L'expression « faire gras » signifiait manger de la viande, par opposition à « faire maigre », soit jeûner.
Pour de rire aujourd’hui les vegan font maigre tous les jours, ça leur va bien au teint.
Mardi gras c’est dans certaines villes : le carnaval.
Le mot carnaval vient du latin « carne levarer » enlever/ôter la chair, c’est donc un jour où le fidèle peut faire bombance avant de commencer le jeûne qui durera jusqu'à Pâques.
En France, le plus connu est le carnaval de Dunkerque et en Italie celui de Venise.
« Si cette pratique n'est pas la reprise exacte d'une fête romaine, elle semble fortement s'inspirer de fêtes de l'Empire romain. Notamment la fête des Saturnales, laquelle se traduisait par un renversement provisoire de l'ordre établi. Concrètement, les esclaves jouissaient temporairement d'une grande liberté et pouvaient ainsi se livrer à des comportements interdits le reste de l'année. Mais aussi les calendes de Mars qui célébraient la venue prochaine du printemps, rite païen par excellence, lequel autorisait le déguisement et la transgression des interdits. On notera que les Bacchanales ou les Lupercales ont pu aussi servir de ferment au Carnaval sous sa forme actuelle.
Le carnaval a donc synthétisé une partie de ces traditions pour se traduire, à partir du 11e siècle, par un défilé populaire où chacun était libre de se déguiser et de parader dans les rues. Cette fête avait par ailleurs une importance particulière au Moyen-Age où elle donnait lieu à l'élection d'un « pape des fous », signalant ainsi que c'était non seulement l'ordre social qui était inversé, mais aussi l'ordre du monde tout entier. Le chapitre V de Notre-Dame de Paris donne un aperçu particulièrement vivant de cette tradition à l'époque médiévale. »
En France, le plus connu est le carnaval de Dunkerque et en Italie celui de Venise.
Pour les pékins de base à mardi gras on mange des beignets, des bugnes, des crêpes, on mange gras.
21 février 2012
Les Tourtisseaux, les Bottereaux, les Foutimassons, les Bugnes ne sont-ils que des Pets de Nonne ?
Mon jeune âge en Vendée m’a privé de Carême, m’a seule privation était tout au long de l’année de ne pas manger de viande le vendredi. De toute façon, comme les hommes, eu égard aux travaux des champs, ne modifiaient pas eux aussi leur régime alimentaire. Seul, le clan des femmes, jeûnait. Mardi gras, qui précède le mercredi des Cendres marquant le début du Carême, ne marquait pas chez moi la fin de la «semaine des sept jours gras» mais le «carême-entrant»
À l’heure du déjeuner de Mardi Gras la grande cuisine commune (la maison familiale était une ancienne auberge relais de Poste à l’entrée de la Mothe-Achard, sur les murs de la façade subsistait les anneaux de fer où l’on attachait les chevaux) sentait l’huile chaude et la pâte frite.
Le rituel était bien établi :
- Les crêpes dites bretonnes
- Puis les crêpes « crapauds »
La suite ICI
Bref, cette histoire de manger gras m’a fait penser au grand débat sur le bon gras, la lutte sans merci du beurre contre la margarine puis l’huile surtout l’huile d’olive.
Je ne vais pas vous la beurrer gras sur ce sujet.
Lisez !
7 novembre 2015
« Margarine ! Quel nom pour une fille… » La margarine nous baratine… de Marlon Brando à JP Géné en passant par Périco Légasse sus à l’ersatz du beurre !
JP Géné dans LE MONDE du 05.11.2015 publie La margarine, un pur produit d’usine
« Voici l’exemple parfait de ce que peuvent engendrer les multinationales de l’agroalimentaire avec le soutien sans faille du marketing, de la pub et de la grande distribution. Rien que des huiles et des additifs, le tout bien emballé et bon marché. Pas un poil de produit frais à l’intérieur, et pas question d’en trouver en circuit court ou chez le paysan du coin (sauf dans son frigo s’il a été lui-même contaminé). Vous l’avez reconnue, c’est la margarine, l’ersatz du beurre, celui du pauvre dont le leader mondial s’appelle Unilever, qui vient de financer le premier magazine du même nom en collaboration avec Menu Fretin : Margarine, le corps gras qui ne compte pas pour du beurre.
En effet sur le marché des corps gras solides, soumis en permanence aux alertes hygiénistes, la margarine connaît une nouvelle jeunesse et soutient la concurrence avec l’original. En 2012 (selon Agrimer), la France a produit 410 000 tonnes de beurre et reste leader mondial avec une consommation annuelle de 8 kg/habitant. Mais, depuis trente ans, les ventes baissent régulièrement face à la concurrence des huiles végétales et de la margarine. En 2012, la production française de margarine a atteint 93 000 tonnes pour des ventes estimées à 471 millions d’euros et une consommation annuelle de 2,66 kg par habitant. »
Suite ICI
Beurre 1, margarine 0 : les dessous d'une défaite de l'industrie agro-alimentaire après une guerre de 20 ans
Unilever, qui avait bâti une grande partie de ses ventes sur le "tout margarine" par opposition au beurre, réputé mauvais pour la santé, opère un changement radical de stratégie en se tournant vers ce produit laitier pourtant honni pendant de longues années.