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31 janvier 2019 4 31 /01 /janvier /2019 06:00
Rave party « Si femme connaissait la vertu du céleri sur l'homme, elle en planterait de Paris jusqu'à Rome »

Quand j’étais petit, enfant à qui on donnait le bon Dieu sans confession, le clan des femmes veillait sur la qualité de mon alimentation bien mieux que ne le font, aujourd’hui,  les nutritionnistes patentés avec leurs normes à la con (PNNS 

 

 

Manger de tout, sans se goinfrer, bien mâcher, se laver les mains avant de manger, ne pas roter, le jardin du pépé amenait les variétés de saison dans mon assiette, la marée des Sables-d’Olonne et de St Gilles-Croix-de-Vie des poissons, des coquillages et des crustacés de première fraîcheur, la volaille de mémé Marie, ses lapins, le cochon engraissé par les lavures et les patates, sacrifié et cuisiné maison, peu de viande rouge, viande chère,  mais tout de même du foie de veau. Le beurre de la tante Valentine, le pain de quatre du p’tit Louis, les gâteaux de maman, le riz au lait, assez peu de fromages et je n’ai jamais aimé la peau du lait bouilli. Et bien sûr les nouilles Rivoire et Carret.

 

Bref,  je devais manger de tout, sauf que certains plats, au premier rang le céleri-rave dit céleri rémoulade.

 

Un classique!

 

Râpez le céleri-rave en grosses lanières et vous l'accompagnez d'une mayonnaise bien «moutardée»

 

J’en avais horreur, ça me soulevait le cœur mais je m’accrochais (mémé Marie, complice, me servait de toutes petites portions).

 

Devenu grand, plat de cantine ou de bistrot, jamais je n’ai repris du céleri-rémoulade. Beurk !

 

Et puis un jour, c’était un soir d’ailleurs, avec de la barbue au four on me servit du céleri-rave cuit en accompagnement.

 

Délicieux !

 

J’en repris.

 

Et puis le lendemain, à déjeuner j’allais dans l’une de mes cantines préférée découvrir les talents du nouveau chef.

 

Au menu en entrée : Céleri Monarch & Truffe Noire,

Rôti au beurre demi-sel et en purée; copeaux de Beaufort, truffe noire du Périgord.

 

Un délice !

 

Le céleri rave (Apium graveolens var. rapaceum) appartient à la famille des Apiaceae.

 

Il existe différentes variétés de céleri rave, dont les cultivars Albin et Kompakt (Schulzova, 2012).

 

Le céleri rave contient des composés phénoliques, des furanocoumarines (qui sont toxiques (Schulzova, 2012)).

 

L’étape de lavage du céleri rave permet d’éliminer une partie de ces furanocoumarines. En effet, l’étude a mis en évidence une diminution de la concentration en 8-mtéhoxypsolarene de 50 à 70 % après lavage. Il a également été observé une diminution de 30 % de la concentration en composés phénoliques (Radziejewska-Kubzdela, 2014).

 

Mon titre se justifie par la mauvaise réputation des rave-party (voir ci-dessous)

 

 

« Le céleri a d’abord été appelé « ache », mot qui est apparu dans la langue au XIIe siècle et qui est dérivé du latin apia, pluriel de apium. Il signifie « qui croît dans l’eau », en référence à l’habitat naturel de la plante. À l’origine, il désignait un groupe assez étendu de plantes (dont le persil et la livêche) avant d’adopter le sens restreint de « céleri ».

 

Apparu beaucoup plus tardivement dans la langue française (soit en 1651), « céleri » dérive du lombard seleri, issu du latin selenon. Ce nom rappelle que la plante était censée être sous l’influence de la lune (sélé), possiblement en référence aux propriétés aphrodisiaques qu’on lui attribuait. Le terme « céleri » a définitivement remplacé « ache » dans la langue courante, bien que ce dernier soit encore employé à l’occasion en herboristerie et en botanique.

 

Le terme « rave » est un terme générique qui signifie « racine » et qui désigne les plantes potagères dont on consomme la racine.

 

Le céleri est originaire du bassin méditerranéen, plus précisément des marécages salins qui bordent la Méditerranée. Il était connu des Grecs de l’Antiquité, si on en croit l’Odyssée d’Homère, écrite 850 ans avant notre ère. Toutefois, comme on le désignait alors sous le nom de selenon, qui était également attribué à d’autres plantes, on ne peut affirmer avec certitude que c’est bien du céleri dont faisait mention Homère dans ses écrits.

 

Cinq cents ans avant notre ère, les Chinois l’employaient en cuisine. Quant aux Égyptiens, ils récoltaient tant les feuilles et les tiges que les graines qui servaient d’assaisonnement.

 

Pendant des siècles, voire des millénaires, le céleri se présentera sous la forme d’un bouquet aux tiges et à la racine peu développées. La plante rappelle le persil et sert, comme lui, d’aromate, étant donné sa saveur prononcée. Le type à grosse racine que l’on connaît aujourd’hui ne sera sélectionné qu’au XVIIe siècle. Un siècle plus tard, il est commun en Europe. En Amérique du Nord, il n’a été adopté que tout récemment et reste encore relativement ignoré du grand public.

Les graines sont prisées depuis très longtemps en Asie, où on leur attribue des propriétés médicinales. En Occident, on s’en est servi pour préparer le sel de céleri. Cependant, ce condiment populaire est désormais fabriqué avec un extrait de la racine. »

 

Source ICI 

 

Rave party ou rave  définition du Larousse

« Rassemblement festif dansant et plus ou moins secret des amateurs de house ou de techno, généralement dans un bâtiment désaffecté ou en plein air. »

 

Rave, free party, fête libre ou encore teuf :

 

Le mouvement techno se regroupe autour d’une passion commune, la musique. Elle est constituée elle-même de différents genres: Trance, Goa, Psychédélique, Hardcore, Psychore … Autant de variétés que de participants, appelés dans le jargon, les teufeurs. Plusieurs amateurs et producteurs de musique techno se sont regroupés et forment les sounds-system, ce sont eux-mêmes qui sont la plupart du temps à l’initiative des raves. Les sounds-system se mettent donc en quête d’un lieu pour organiser la rave, ils invitent les teufeurs a participer et se donnent rendez-vous. Les sounds-system arrivent sur le lieu, sortent les enceintes de leurs camions, les déposent et branchent tout leur matériel. La fête peut alors commencer. Les soirées sont souvent ornées d’éclairage et décorations pour mettre les participants dans l’ambiance. En résumé cela paraît simple.

 

« Le fait est que la drogue n’est pas tabou en rave, chacun fait ce qui lui plaît en tout état de cause, devant les autres ou non et il ne sera pas jugé pour ça. C’est donc une des raisons pour laquelle les teufeurs se retrouvent jugés de drogués, ils ne cachent pas qu’il y ait ces substances dans leurs soirées. »

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commentaires

A
Merci pour cet article. On appelait les Limousins des Macheraves !<br /> J'aime beaucoup le céleris rave. Ma grand-mère en Périgord en accompagnait ses volailles. Elle le cuisait dans la graisse d'oie. Et j'aime aussi le céleris rémoulade.
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