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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 09:50
Quand on se paye de mots comme Périco Légasse « étoiles pour l’échafaud » « le drapeau noir flotte sur la marmite française »  on sombre dans les profondeurs du ridicule

C’était déjà une grosse caisse sonnant le creux mais, depuis que Périco se pique de se la jouer chroniqueur politique, c’est pire. L’enflure devient boursouflure il se grise de mots, roule dans le caniveau du ridicule. Pas grave, le ridicule n’a jamais tué personne, c’est même devenu la marque de fabrique  des abonnés des abonnés sociaux.

 

N’est pas Audiard qui veut !

 

J’aurais ajouté pour faire bon poids : « Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît » Les Tontons Flingueurs

 

Ou bien, risqué pour faire gilets jaunes « La bouse de vache est plus utile que les dogmes. On peut en  faire de l’engrais [...] »  Mao Zedong

 

Échantillon sur Face de Bouc :

 

Le communiqué officiel ne sera envoyé aux médias que le lundi 21 janvier mais certaines informations sont déjà disponibles du fait que la direction du guide Michelin vient de contacter certains grands chefs français pour leur signifier la perte de leur troisième, deuxième ou unique étoile.

 

Apparemment l’Auberge de l’Ill, à Illhaeusern, de l’illustre famille Haeberlin, Marc Veyrat, dans son chalet de Manigod, Pascal Barbot, chef de l’Astrance, à Paris, perdent leur troisième étoile au guide Michelin. Idem pour Alain Dutournier, patron du Carré des Feuillants, à Paris, qui perd sa deuxième étoile, et Didier Clément, du Lion d’Or, à Romorantin, qui perd son unique étoile.

 

Nous ne sommes que dimanche soir mais il est permis de supposer, en attendant le contenu définitif de l’édition 2019 du guide rouge, qu’il s’agit d’une vaste opération de nettoyage, non pas gastronomique, mais médiatique.

 

D’autres étoiles vont sauter.

 

La situation du guide est en effet dramatique avec un effondrement des ventes, aggravé par une série de départs à la direction, notamment celle de Michael Ellis, le dernier manager, embauché par un groupe hôtelier auquel il  (a) accordé plusieurs étoiles alors qu’il était en fonctions.

 

Visiblement rien ne va plus chez Bibendum qui a un urgent besoin de se refaire une santé.

 

On recourt dans ce cas à la méthode habituelle, couper des têtes pour faire du buzz, histoire de faire parler de soi dans la presse.

 

Et plus on tape fort, notamment sur les grands, plus la probabilité est forte de défrayer la chronique. Avec ce premier échantillon de tête(s) coupées, il y a fort à papier que le 21 janvier pourra s’intituler « étoiles pour l’échafaud ». Cela tombe bien puisque nous célébrons ce jour-là l’exécution de Louis XVI. Que Bibendum prenne bien garde toutefois à ne pas provoquer la colère d’une profession à laquelle il doit tout, même si elle aussi a besoin de lui. Rien ne serait pire pour Michelin que de perdre l’estime et la confiance de la restauration. Nous vivons une époque où les ras le bol s’accumulent et où les excès de pouvoirs provoquent des malaises. Il ne serait pas étonnant que le drapeau noir flotte sur la marmite française !

 

 

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commentaires

P
En ce qui concerne l'Auberge de l'Ill, si cela est vrai, malgré mon récent commentaire, je le jure, je n'y suis pour rien.
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P
La Grosse tête, en faut il de la lucidité, ou peut être beaucoup de cheveux gris pour éviter de se la payer, de s'y croire avec ,en plus, avoir les chevilles qui enflent. Comment vivre au quotidien avec de telles infirmités ? <br /> Versons quand même une larme car le Périco ,quand il n'était que chroniqueur gastronomique à Marianne ,avait quelque chose de sympa et de réel découvreur de talent sans oublier aussi quelques combats et victoires même s’il n’était pas tout seul ni même le fer de lance. Ainsi avons nous connu un petit vigneron, comme on n'en fait plus, sauf dans les filmes bucoliques, trouvé sur le chemin de retour de vacances du coté de Sablet.<br /> Je me souviens aussi d'avoir été contraint de faire halte à Montélimar en raison de records de bouchon sur les routes. Au réveil dans une chambre d'hôte que nous avions enfin pu dénicher après minuit tous les hôtels affichant complet, ne connaissant pas la ville, nous décidons d'y passer 2 ou 3 jours. Première halte ce samedi matin là, café en terrasse après achat de la presse et fait collection de prospectus. Périco, dans la livraison de la semaine fait l'éloge d'un restaurant perdu dans la campagne, de l'autre coté du Rhône. Un coup d'oeil sur la carte, un coup de téléphone pour s'assurer qu'il y a de la place et en route, c'est l'occasion ou jamais,il faut battre le fer quand il est chaud. Une heure et demi de voiture plus tard, nous découvrons sur les hauteurs un lieu enchanteur, incroyable, paisible, sans musique et une table savoureuse très bien tenue mais sans chichi.<br /> Désolé, je n'ai plus, ni l'adresse ni même le nom mais je garde des lieux, des photos dont l'une me sert souvent de fond d'écran.<br /> J’ai assisté avec tristesse à la dérive du Périco. D’abord une émission sur une chaine de la TNT ou il « cuisine » députés et homme politique : à zaper. Puis les chroniques qui tournent en rond comme l’a souligné à plusieurs reprises notre exigeant Taulier et que, vue mes amours anciennes, je m’évitais de commenter sentant cependant, au fond de moi que ce n’était pas sans raison.<br /> Drôle de bonhomme ce Périco. Sa première réaction à l’arrivée de Natacha Polony à Marianne aurait été : « C’est qui cette conne ? » Quelques années plus tard cette conne est devenue Mame Légasse et ils vivent heureux avec 3 enfants.<br /> Pendant ce temps là Marianne se vide de sens, les lecteurs fuient, les belles signatures partent les une après les autres (même s’il en reste quand même quelques unes).Le magazine est en péril ! Mais un certain Crétin skie, milliardaire tchèque, fait main basse sur une partie de la presse française, dont Marianne. Et qui retrouvons nous, aux avants postes le couple Périco/Natacha .Longue vie à Marianne ! Mais faudra faire gaffe : Perico e pericoloso.
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