Hier, Paris ne fut pas une ville assiégée, seules des poches où se jouait la révolte d’une poignée de ce que les intellectuels assis, bien au chaud, émargeant dans les fonds publics des multiples sources de zinzins français douillets, appellent le peuple qui est, en l’occurrence l’expression d’une réelle révolte contre l’intelligentsia, la technocratie mais qui s’exprime par la voix de représentants autoproclamés même pas dignes des pires démagogues qui ont fait le lit des pires dictatures.
Non je n’ai pas envie pour mes petits-enfants de confier ce foutu pays à un forgeron vauclusien qui en appelle à un général répudié sèchement par le petit Macron qui n’a gagné aucune guerre et dont les médailles sont en chocolat ou un crétin conducteur de poids-lourds qui se la joue émeutier.
Faut arrêtez de déconner !
La populace n’a jamais raison, c’est elle qui a porté les nazis au pouvoir, qui a fait de Mussolini le Duce, qui a massacré la belle idée communiste sous la dictature du soi-disant prolétariat de Lénine, Trotsky et Staline réunis.
Vous ne m’emmènerez jamais sur ce terrain pourri même si la vie de certains de nos concitoyens est dure, difficile, sans espoirs. Les profiteurs des extrêmes qui veulent ramasser la mise de vos malheurs réels ou fantasmés sont des fossoyeurs.
Revenons à Paris et à ceux qui veulent tout péter.
Pourquoi pas !
Simplement il faut par décret :
- Fermer toutes les boutiques de vrais et de faux luxe : soit tout ce qui relève de LMVH pour le faux et d’Hermès pour le vrai.
- Condamner tous ces défilés de haute-couture pour nouveaux riches.
- Interdire tous les restaurants étoilés aux additions scandaleuses et les cantines de bobos qui alignent aussi les zéros
- Prohiber la vente du champagne, du caviar d’Aquitaine, du foie gras, du poulet de Bresse qui sont des insultes au peuple qui ne peut pas boucler ses fins de mois.
- Fermer tous les cavistes alternatifs qui vendent des quilles à des prix équivalent à la hausse du carburant.
- Renvoyer tous ces cons d’étrangers qui viennent dépenser leur blé à Paris.
- Transformer les palaces en centres d’accueil pour sans-abris.
- Couvrir l’ouest de Paris d’HLM.
- Fermer les lycées pour bourgeois, sciences-po, virer les hauts-fonctionnaires, interdire les 4X4, revenir à la Renault 4…
- En clair faire de ce Paris honni un monastère pour gilets jaunes frustrés.
Moi ça ne me dérange pas je peux bouffer des nouilles tous les jours, boire de l’eau et vivre avec des fringues à deux balles. Je me suis lavé le cul dans une bassine d'au froide jusqu'à 18 ans.
Le misérabilisme ne résoudra rien.
Venir nous faire chier tous les samedis aussi.
Je reste accroché au bulletin de vote et je ne céderai pas un pouce à la populace bêlante, elle n’est rien que son poids spécifique.
La liberté, celle de dire, de manifester ne peut se soumettre à la dictature de la rue, d’une poignée de gens qui ne représentent qu’eux-mêmes, sans colonne vertébrale, la quintessence du rien, du vide.
Faites la révolution, la vrai, renversez la table, vous les intellectuels planqués, bien nourris par la République, les politiques invertébrés minables profiteurs de nos malheurs ou alors fermez vos gueules, lâchez-nous les baskets, car la seule question qui vaille est : de quoi vivrons-nous demain ?
Pas de vos bonnes paroles mais de ce nous ferons ensemble.