Quand le soleil cogne et que l’air devient étouffant, tous les moyens sont bons pour trouver un peu de fraîcheur et de réconfort.
Boire un grand verre d’eau fraîche, pas forcément glacé, est simple et efficace de se désaltérer et de se réhydrater.
Au Bourg-Pailler nous avions un puits où nous allions tirer des grands seaux d’eau bien fraîche.
Mais si voulez verser dans l’extrême snobisme adoptez la méthode Philippe de Rothschild
« Le dessert était une tarte aux pommes maison, légèrement caramélisée. Le maître d’hôtel servit des petits verres emplis d’un liquide topaze. On aurait dit une liqueur. Édouard Minton connaissait la marotte de son hôte pour l’avoir expérimentée. Le baron affectionnait de faire mettre une bouteille d’Yquem, débouchée er placée debout, dans le compartiment à congélation du réfrigérateur. En trois heures de temps, le vin se dissociait, son eau devenant glace tandis que l’alcool et l’essentiel des autres principes restaient à l’état liquide. Cette concentration par le froid produisait un extrait qui était versé à chacun en faible quantité, pour une qualité très particulière. Lorsqu’il avait appris le traitement infligé à son cru, le marquis Bertrand de Lur Saluces était entré dans une colère monstre. Les deux seigneurs des vignes se détestaient de tout cœur. Mis à part l’originalité du sous-produit d’Yquem ainsi obtenu, Philippe de Rothschild jubilait à l’idée que le marquis eût immanquablement vent de cette pratique et qu’il en éprouvât quelque furie. »
C’est tout pour aujourd’hui, je retourne au frais, bonne journée…
Il est cinq heures Paris s’éveille…