La grenouille et le bœuf c’est l’image la plus ressemblante de l’ambition d’InVivo Wine « détrôner Castel Frères et Grands Chais de France. »
L’indéracinable Pierre tremblait, pendant que le père Joseph préparait ses valises, les vieux de la vieille comme moi se marraient.
D'un côté des coopérateurs on arbore du chiffres d'affaires alors que les pépères eux font du blé.
L'histoire :
Vous prenez 2 gus aux ratiches bien longues, Bertrand Girard qui se sent à l’étroit dans un Vinadéis amaigri, ex-Val d’Orbieu qui a mangé l’UCOAR, et Thierry Blandinières le boss d’In Vivo, groupe coopératif bien poussif, qui a la folie des grandeurs, ça donne un remake fascinant de ce que voulu faire Yves Barsalou au temps de sa toute-puissance du boulevard Pasteur, siège de Crédit Agricole SA.
Il rêvait du second marché l’Yves après avoir croqué Cordier Mestrezat à Bordeaux en 2015 et ramassé Listel jusqu’ici dans l’escarcelle des Salins du Midi.
Patatras, la débandade, on solde !
Et Bertrand Girard vint, les génies de Vitisphère et de la Vigne réunis l’élurent « homme le plus influent de la filière » après qu’il se fut pacsé avec l’ambitieux Blandinières.
Je passe sur le baratin flamboyant d’InVivo Wine, les pharaoniques perspectives de croissance, bon bourrage de mou à l’attention des gobeurs d’illusions.
Et ce qui devait arriver arriva, « Stupeur et tremblements à la tête du troisième groupe français des vins avec le départ de l’homme fort de Vinadeis. La transition sera assurée par Thierry Blandinières, le directeur général du premier groupe coopératif national »
Comme je comprends Marion Sepeau Ivaldi, qui entre nous soit dit devrait ne pas se faire le simple haut-parleur des grands féodaux de la filière, ça fait grosse tache sur le beau tableau.
Le communiqué de Thierry Blandinières est à son image, plein empathie et d’humanité :
« Je vous informe d'un changement dans l'organisation d'InVivo Wine avec le départ de Bertrand Girard. Je reprends en direct la direction de cette activité pour une période transitoire qui permettra d'accélérer la dynamique du projet vin en France et à l'international »
Quitte à se ramasser la gueule vaut mieux accélérer...
Bien sûr Bertrand Girard est aux abonnés absents…
J’attends sans impatience la suite du feuilleton InVivo Wine, comme l’aurait écrit Gabriel Garcia Márquez, « chronique d’une mort annoncée ». Je ne sais de quel encre sera fait le communiqué…