C’est bien connu, notre président Emmanuel Macron, n’aime pas les retraités puisqu’il affirme « boire du vin le midi et le soir », ce qui veut dire en moyenne 14 verres par semaine.
Si on applique le savant calcul du professeur David Spiegelhalter faite le compte !
Ça fait un paquet en moins à émarger…
Vendredi 13 avril des chercheurs, épidémiologistes ou spécialistes de santé publique, dans une étude publiée dans The Lancet ont établi que le niveau de consommation sans danger exagéré était de 100 g d'alcool pur par semaine. Cela correspond à 10 verres « standard »: 25 cl de bière, 10 cl de vin, ou 3 cl d'alcool fort.
Ce niveau, le plafond du « risque de mortalité minimal toute cause confondue », a été calculé en examinant la durée de vie et les causes d'une éventuelle mort chez environ 600.000 buveurs, sujets de 83 études médicales.
L'étude dans The Lancet ICI indique qu'à l'âge de 40 ans, on diminue son espérance de vie de six mois en consommant de 100 à 200 g d'alcool par semaine, d'un à deux ans avec 200 à 350 g, et de quatre à cinq ans avec plus de 350 g.
Les conseils de modération semblent de toute façon mal suivis. Parmi les personnes étudiées, « environ 50% ont dit boire plus de 100 g d'alcool par semaine, et 8,4% plus de 350 g par semaine », notent les auteurs.
Je ne vais pas vous raconter de carabistouilles, ce genre d’étude me laisse songeur car j’ai l’impression que les scientifiques british nous prennent pour des rats de laboratoires.
Je n’ironiserai pas non plus sur le patronyme, Ducimetière, du président du comité d’experts français.
Dix verres d'alcool par semaine, la nouvelle limite fixée par les experts français
Des experts recommandent aux hommes et aux femmes de limiter leur consommation d’alcool à dix verres par semaine. Encore mieux, ils préconisent de s’octroyer deux jours d’abstinence par semaine pour réduire sensiblement ses effets néfastes sur la santé.
Un groupe d’experts de l'agence Santé Publique France et de l'Institut national contre le cancer vient de publier ses recommandations en terme de consommation d’alcool. Et celles-ci sont plus strictes que les recommandations habituelles. Ces experts fixent à dix le nombre de verres d’alcool à ne pas dépasser par semaine, indifféremment du sexe.
Deux jours d’abstinence par semaine
Dix verres par semaine correspondent à une moyenne de 1,5 verre par jour. Toutefois, les experts conseillent d’adopter un rythme différent: boire au maximum deux verres par jour pendant cinq jours, et se restreindre à l’abstinence les deux jours restants. Dans tous les cas, le groupe rappelle qu’adopter ces mesures permet de réduire les dangers de l’alcool sur la santé, mais aucunement de les éliminer.
« Il ne s'agit pas de définir des seuils, avec des injonctions « buvez comme ci, buvez comme ça ». En fait, nous éclairons la population sur le fait que si elle boit plus, elle prend plus de risque que ce qui peut être considéré comme acceptable », a expliqué Pierre Ducimetière, le président du comité d’experts.
Des recommandations de plus en plus strictes
Ces dernières données sont plus drastiques que celles publiées ces dernières années… et notamment plus strictes que les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé. D’après l’OMS, le seuil de risque pour les hommes est atteint à partir de 21 verres par semaine, et à partir de 14 verres pour les femmes. L’OMS recommande par ailleurs un seul jour d’abstinence par semaine.
C’est également la première fois que la consommation d’alcool conseillée est la même pour les deux sexes. Une étude avait pourtant révélé fin 2016 que les femmes sont plus exposées aux risques liés à l’alcool que les hommes.
Les Français, dans leur globalité, font partie des plus gros consommateurs de la planète. Ils se placent au sixième rang du classement émis par l’OCDE. D’après l’INSEE, l’alcool est responsable de de 49.000 décès chaque année en France.