Je lis beaucoup, ça me laisse peu d’espace pour m’intéresser à ce genre de livre ; mon combat contre l’abus de pesticides me le permet.
Peut-être le lirais-je un jour ?
Je ne sais !
Cependant j’ai glané sur Face de Bouc le point de vue de Nicolas Lesaint du château Reignac, qui, lui, l’a lu, et l’interview à Atabula du sieur Jérôme Douzelet, l’un des auteurs « Les pesticides sont devenus des ingrédients du vin »
Je vous les livre sans commentaires.
« La tendance actuelle est claire, elle est aussi porteuse d’intérêts financiers pour ceux qui surfent sur sa vague diabolique. Elle vous soulève vous emmène un temps au-dessus de la mêlée vous donnant certainement une aura médiatique qui doit faire vibrer des égaux démesurés. Un article, une interview, une émission en prime time, un livre, quoi de mieux pour enfin espérer avoir son moment de gloire? Et tant pis si la bêtise l’emporte sur la rationalité du sujet défendu, c’est gagné on y est, on est sur l’estrade de la gloire, on affirme son appartenance et on existe dans l’univers du buzz…
C’est certainement ce que Jérôme essaye de faire aujourd’hui, à sa manière… Voulant donner son petit coup de poing à lui au bout de ses petits bras musclés, il a écrit un livre, que dis-je il a écrit LE livre… Alors maintenant il faut préparer sa sortie et jouer du teasing histoire de donner l’envie de se ruer sur l’ouvrage admirable pour que brille l’aura médiatique. Donc une interview…
A oui, suis-je bête j’ai oublié de vous donner le titre de l’ouvrage scientifique abordant LE sujet d’actualité de la profession que j’ai choisi: ” Les pesticides sont devenus des ingrédients du vin” (de Jérôme Douzelet)
Le garçon s’est ici posé la question de savoir quelle est “l’odeur des pesticides”… J’ai envie de dire ouvre un bidon de Rotenone de folpel, de cymoxanil ou un sac de soufre, respire à fond et tu sauras… Mais je ne voudrais pas que l’on m’accuse d’avoir voulu empoisonner l’animal chose que la bestiole en question ne s’est peut-être pas retenu de faire si j’en crois les quelques phrases de cette interview que l’on peut croiser un peu plus loin.
Pendant deux années il a fait goûter des pesticides (lesquels? mystères vous le saurez en achetant l’ouvrage…) dilués dans de l’eau à des doses identifiées dans des vins… Pour faire quoi en fait? S’habituer? S’immuniser? Nan vous pensez bien, pour pouvoir les retrouver dans des vins à leurs doses d’analyses, de traces, des doses que seuls des machines ultra perfectionnées sont capables de trouver. Mais Jérôme lui le sait il le pourra. Et Bingo c’est gagné.
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Jérôme Douzelet : « Les pesticides sont devenus des ingrédients du vin
17 janvier 2018 À LA UNE, ÉDITION, OPINION
C’est un livre coup de poing qui, espérons-le, va secouer le cocotier des inconditionnels des pesticides. « Le Goût des pesticides dans le vin » montre que les pesticides ne font pas que tuer le vin : ils modifient directement son goût. Gilles-Éric Séralini, professeur spécialise des OGM et des pesticides, et Jérôme Douzelet, cuisinier responsable et engagé, ont réalisé de nombreux tests gustatifs avec quelques spécialistes du goût. Les résultats sont édifiants. Entretien avec Jérôme Douzelet.
- Atabula – Pourquoi avoir écrit un livre sur le goût des pesticides ?
- Jérôme Douzelet – Ce livre a vu le jour car j’ai une vraie passion pour le vin et la vigne. J’ai entendu parler des personnes qui sont des « nez » et qui sont capables de repérer les polluants dans une ville. Avec le professeur Gilles-Éric Séralini, nous nous sommes posés la question de l’odeur des pesticides. Il n’en a pas fallu plus pour réfléchir à comment aborder cette délicate question.
- Et comment avez-vous pratiqué pour faire émerger les goûts des pesticides qui se trouvent dans le vin ?
Nous avons commencé en janvier 2015, et ce pendant deux ans, à faire goûter les pesticides de façon isolée, dilués dans de l’eau aux doses où ils ont été identifiés dans les vins. Les tests ont été réalisés à l’aveugle avec des vignerons et des personnes réputées pour leur palais. Le rôle d’Anne-Claude Leflaive a été important, elle nous a donnés beaucoup d’énergie pour mener nos travaux à terme.
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