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14 décembre 2017 4 14 /12 /décembre /2017 06:00
Retenez-les Emmanuel M. sinon les p’tits chefs du vin vont faire 1 malheur : la Buzyn au piquet ou bien y rendent leur copie blanche.

Désolé, je trouve ça d’un ridicule achevé lorsque je lis que « les représentants du vignoble et du négoce,  ont sommé le chef de l’État et son gouvernement de clarifier la place du vin dans la société française avant d’en recevoir la stratégie de développement. »

 

Moi, si j'étais Emmanuel et Edouard, je dirais chiche !

 

Vu l’angle choisi pour définir cette stratégie, ça épargnerait au chef de l’État et à son Premier Ministre de se farcir une synthèse du type PS hollandais.

 

Seul le Travers comprendrait vu qu'il a fait toutes ses classes dans la boutique en naviguant dans tous les courants.

 

Tout y sera sauf les vrais choix.

 

Serais-je mauvaise langue ?

 

Absolument pas, ce sont des multirécidivistes, des adeptes du compromis mou, des immobilistes patentés.

 

De toute façon je vous fiche mon billet que, comme le dit l’immense Jérôme Despey, le président du Conseil Vin de FranceAgriMer, ils n'attendent qu'un signal et alors, comme un seul homme, ils iront, tels les bourgeois de Calais, déposer leur jus de tête aux pieds d’Emmanuel.

 

Moi je serais Emmanuel je ferais du dégagisme en rayant d’un trait de plume tous ces organismes parasites où nichent des présidents et des qui font des voyages à Paris.

 

Puisqu’on parle d’États Généraux de l’Agriculture, donc de la viticulture, il faudrait au préalable faire le ménage, cesser de mettre la poussière sous le tapis, donner congé sans solde à cette engeance et en appeler vraiment au peuple des vignerons pour espérer redonner de l’élan et de l’oxygène à la représentation de la vigne France.

  

Quant à la place du vin dans la société française, n’en déplaise à ces messieurs (les dames y'en a pas), c’est un sujet qui n’intéresse pas que les vignerons, nous les citoyens, consommateurs ou non, avons aussi notre mot à dire.

 

Que cessent les postures, camp contre camp, la Santé contre la Viticulture, qui permettent de tenir des discours inopérants depuis des décennies.

 

J’ai suffisamment œuvré et dénoncé ici sur ce blog les prohibitionnistes masqués pour avoir le droit de dire aux dignes représentants de la vigne, qui se disent préoccupés eux aussi par notre santé, qu’ils ont mis beaucoup de temps à s’engager dans la défense du consommation dite responsable et surtout qu’ils se refusent toujours, se noyant dans des arguties, à aller jusqu’au bout du bout de leur souci de Santé Publique en étant bien timides, et même parfois hostiles, aux demandes sociétales sur les pesticides.

 

« On ne peut pas déposer de stratégie tant que la plus autorité ne s’est pas exprimée sur la stigmatisation dont la filière viticole fait l’objet au ministère de la santé. On attend un signal avant ce 15 décembre » c’est signé Jean-Bernard de Larquier, représentant d’une région assez peu vertueuse dans le domaine de l’environnement.

 

Allons,allons, messieurs sortez de votre casemate, en poussant des cris d'orfraies vous faites le jeu de vos adversaires qui ont beau jeu de vous accoler l'étiquette infâme de lobby.

 

Ce qui me frappe dans c’est que les chiffons rouges de madame Buzyn, s’ils fâchent à juste raison les vignerons, n’ont guère d’effets auprès de la population des buveurs excessifs, premiers concernés normalement, et que le raffut du CNIV est contreproductif car il donne un écho à une campagne, l’histoire du tire-bouchon, qui n’a aucun impact.

 

Bref, tout ça c’est de la politique, un rideau de fumée pour masquer l’incapacité des chefs du vin de proposer des choix clairs pour l’avenir de la vigne France. 

 

Carl von Clausewitz (1780 - 1831)

La stratégie est un art militaire

 

Qu’est-ce que la stratégie ?

 

« La stratégie est basée sur une démarche d'anticipation en vue d'un objectif. Elle vise à choisir des actions, à les mettre en oeuvre et à les coordonner afin d'obtenir un résultat. Dans cette optique de manœuvre qui peut dériver, seul le but recherché compte »

 

STRATÉGIE :

Nom féminin emprunté d'abord (1562) au latin impérial strategia, du grec stratêgia, le sens de "gouvernement militaire d'une province", sorti d'usage.

 

Réemprunté au début du XIXe siècle ; au dérivé du grec stratêgia "commandement d'une armée", "charge de stratège" et "aptitude à commander une armée", il désigne (1803, Bloch et Wartburg, puis 1812) l'art de faire évoluer une armée sur un théâtre d'opérations jusqu'au moment où elle entre en contact avec l'ennemi, puis, spécialement (1876), la partie de la science militaire qui concerne la conduite générale de la guerre et l'organisation de la défense d'un pays.

 

Dans ces deux valeurs, le mot est opposé à tactique. Comme ce dernier, stratégie s'emploie par figure pour parler d'un ensemble d'actions coordonnées ; d'abord par métaphore du sens militaire (Pourquoi la paix n'aurait-elle pas sa stratégie ? E. de Girardin), ce sens ne s'est lexicalisé que plus tard par exemple dans stratégie électorale (stratège, en ce sens se répand peu avant 1914) ; par extension, il s'est introduit dans le vocabulaire de l'économie (1973, stratégie défensive), de la publicité (stratégie de communication) et désigne généralement la manière d'organiser une action pour arriver à un résultat.

 

Ce qui est indiqué ci-dessous ne me semble pas être de nature à permettre de définir une stratégie de développement de la vigne France ; c’est un gros catalogue des préoccupations du moment doublé d’un savant dosage pour satisfaire la plus ample palette de présidents.

 

Attendre et voir, après les rodomontades d’usage viendra le temps de l’accouchement et nous verrons si le bébé a la tête de l’emploi.

 

Quatre axes et dix présidents

 

Faisant suite à la stratégie de filière de 2014, le plan de la filière vin serait composé de quatre axes :

 

- La création et le partage de la valeur, dans un groupe de travail animé par Stéphane Héraud (Assemblée Générale des Producteurs de Vin) et Jean-Bernard de Larquier (trésorier du Comité Pineau des Charentes).

 

- L’export est suivi par Georges Haushalter (ancien président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux) et Thomas Montagne (président des Vignerons Indépendants de France).

 

- La résilience des entreprises aux crises économiques et climatiques est co-animée par Didier Peterman (le président du Conseil Interprofessionnel des Vins d’Alsace) et Jérôme Volle (vice-président de la FNSEA).

 

- La Responsabilité Sociale et Environnementale des entreprises est suivie par Michel Carrére (vice-président de l’Interprofession Vins du Sud-Ouest) et Bernard Farges (président de la CNAOC).

 

La synthèse est portée par Jérôme Despey (président du conseil vin FranceAgriMer) et Jean-Marie Barillère (président du CNIV).

 

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commentaires

P
Mauvaise langue notre Taulier ? Mais non! Nous savons tous depuis longtemps qu'il n'y pas de mauvaise langue, il n'y a que de mauvaises oreilles.
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