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29 septembre 2017 5 29 /09 /septembre /2017 06:00
C'est l'histoire d’1 méchant espace « dit vert » du collège Mendes-France dans le 20e transformé en ferme urbaine grâce à la ténacité de Nadine Lahoud : ça vaut bien de le coup de casser sa tirelire !

Dans la vie que nous vivons y’a ceux qui causent en alignant les y’a ka et les faut k’on et y’a ceux qui font !

 

Nadine Lahoud est de cette seconde espèce, à la puissance 1000 !

 

« Les enfants sont les adultes de demain », forte de ce constat, Nadine Lahoud a créé l’association Veni Verdi en 2010 pour rapprocher les citadins de la terre qui les nourrit. L'association installe des potagers, majoritairement au sein d'établissements scolaires pour montrer aux enfants comment produire en ville ce qu'ils mangent. Transmettre et créer du lien autour d’une activité qui agit concrètement sur notre notre environnement, tel est le credo de Veni Verdi.

 

Aujourd’hui, Veni Verdi c’est :

 

À Paris, 4 sites de production à vocation pédagogique dont 3 établissements scolaires : collège Pierre Mendès France et collège Henri Matisse (20e), école Tanger (19e) et sur le toit des bureaux d'Enedis  (2e)

 

Des centaines d'animation en milieu scolaire, dans les collectivités

 

1200 élèves et 500 adultes (bénévoles, enseignants, etc.) impliqués dans les actions

 

5 salariés (+2 en 2018), 2 volontaires service civique

 

Des projets à foison: 3 nouveaux sites à aménager et animer pour fin 2017/2018 suite à l'appel à projets Parisculteurs.

 

Votre serviteur, en vacances éternelles, compte parmi les bénévoles.

 

Mes premiers pas comme bénévole le furent sur le « terroir » pelé du lointain collège Pierre Mendes-France dans le 20e, à deux pas du périphérique Porte de Bagnolet. De l’huile de coude et de la bonne volonté boostés par Nadine « madame 100 000 volts ».

 

Clin d’œil à mon histoire : P.M.F fut l'homme politique qui m'éveilla au bien public.

 

Nadine a toujours un projet d’avance et le dernier en date : l’érection d’une ferme urbaine sur le site du collège Pierre Mendes-France me plaît énormément moi le dernier rejeton d’une famille de paysan.

 

Retour en arrière :

 

« C'est l'histoire du méchant espace vert transformé en ferme urbaine : en avril 2014, Nadine persuade la mairie de Paris et le directeur du collège Pierre Mendès France de lui laisser mettre en culture les 4500 m2 de friches. Aujourd’hui on compte 6 zones de maraîchage, des arbres fruitiers, des parterres de fleurs, une mare, une serre et même un poulailler ! »

 

Simon, Camille et Agathe sont maintenant en charge du fonctionnement : ils animeront de nombreux ateliers (200 heures) en temps scolaire ou périscolaire, dont des projets transversaux avec les cours de SVT (Sciences de la Vie et de la Terre), notamment la forêt comestible...

 

Le projet :

 

Une forêt comestible au collège Pierre Mendès France qui sera implantée sur le talus au milieu de la cours de récréation, en image ci-dessous :

 

 

Mais pour ça faut des sous et Veni Verdi n’en a pas…

 

C’est pour cette raison que je me tourne vers vous pour que, comme moi, vous mettiez la main à la poche pour verser quelques petits sous via une opération de crowdfunding.

 

Tous les détails de l’opération sont ICI  allez-y voir je suis sûr que vous serez intéressés où que vous soyez !

 

À quoi servira l'argent récolté ?

 

 

Avec 4 500€, on pourra acheter les arbres fruitiers et des plants

 

Avec 6 000€, on ajoutera le compost (nécessaire pour que ça pousse !) et les matériaux (planches de bois pour tenir la terre, tuteurs pour les arbres...)

 

Avec 7 000€, la forêt peut enfin démarrer !

 

Avec 10 000€, on s'achète en plus un vélo triporteur pour aller livrer la récolte de façon écolo aux restaurants et épiceries du quartier.

 

Ce n’est pas la charité qui vous est demandée par Veni Verdi mais un engagement citoyen à la mesure de vos moyens.

 

Par avance MERCI !

 

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commentaires

P
J'ai eu la chance de fréquenter une école primaire , en ville, ou chaque élève avait un m2 je jardin ou, sous le contrôle bienveillant du maître on plantait qui des radis, des carottes, des capucines ou un peut de tout a y regarder de près on avait tout l'aire d'une école d'avant guerre avec, comme le maître blouse grise ou manches de ronds de cuir et béret basque.<br /> Je dirais même plus, comme Dupont et Dupond, les parents d'aujourd'hui sont les élèves d'hier. C'est dire l'image qu'ils nous renvoient de la qualité de notre "Éducation nationale "<br /> Quand on aborde ce sujet je ne peu m’empêcher de penser à cette scène surprise à la caisse d'une Grande Surface. La caissière vient d'offrir une petite friandise à un enfant et n'entend rien venir émet un " qu'est ce qu'on dit " de circonstance, elle insiste jusqu'à ce que la mère s'en mêle : " Et alors.." l'enfant s'exécute enfin et la mère termine la scénette avec un inénarrable : " Excusez la, on ne leur apprend plus ça.... à l'école ."
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