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23 juillet 2017 7 23 /07 /juillet /2017 06:00
Non, Marc Sibard, n’était pas le chef de file du vin nature en France !

Ce n’est pas mon ami François des Ligneris qui me contredira, dans la blogosphère pataugent encore quelques spécimens de l’insinuation, des qui n’ont pas forcément les fesses très propres, des qui se refont une virginité à bon compte, des plumitifs de la 25e heure…

 

Ils viennent à nouveau de sévir, tels la vérole tombant sur le bas-clergé, suite au jugement condamnant en première instance Marc Sibard  des Caves Augé pour harcèlement sexuel, moral et agression sexuelle. « Poursuivi par trois anciennes employées des Caves Augé, Marc Sibard a été reconnu coupable et condamné à un an de prison avec sursis, assorti d’une mise à l’épreuve de 24 mois qui comprend l’obligation de suivis de soins contre l’alcoolisme, le versement de dommages et intérêts aux parties civiles (24.000 euros hors frais de justice) et l’acquittement d’une amende de 5.000 euros. Une peine nettement supérieure au réquisitoire du procureur, limité à trois mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amendes. »

 

Leur argumentaire aussi tordu qu’eux s’appuie sur un syllogisme : Sibard étant le chef de file du vin nature, l’ensemble de cette communauté est coupable !

 

Je force le trait bien sûr, mais sous leurs lignes glauques ils fourrent dans le même sac des vignerons, des bobos parigots, celles et ceux qui fréquentaient les caves Augé, haut-lieu de la bourgeoisie naturiste parisienne.

 

C’est quoi ce délire ?

 

Dans mon cas je n’ai jamais salué, ni connu le sieur Augé, me contentant, pour faire plaisir à mes copains champenois ou bourguignons,  d’aller déguster sur le trottoir leurs nouveaux millésimes.

 

À aucun moment une quelconque rumeur n’est parvenue à mes oreilles, de plus je connais bien l’une des plaignantes : Emma Bentley qui ne m’en a jamais parlé.

 

Je fréquente assidument le « milieu naturiste », certes dans les quartiers populaires, et jamais au grand jamais je n’ai jamais entendu causer d’une rumeur à propos de Sibard.

 

Sans doute que certains savaient et se taisaient mais il n’est pas simple et pas forcément simple de relayer des rumeurs. Les seuls qui auraient dû intervenir étaient les employeurs de Sibard : Lavinia qui, selon Maître Laure Tric, avait été prévenu  « L'une de mes clientes a prévenu par mail la direction de Lavinia en août 2012 du harcèlement qu'elle subissait de la part de Marc Sibard. Il aurait pu y avoir une responsabilité pénale de l'employeur».

 

5 années déjà !

 

Bien sûr, si ce qu’on m’a rapporté est la vérité, le « témoignage » de certains vignerons en faveur de Sibard est un acte vil et condamnable : ça s’appelle un faux-témoignage !

 

Que la presse du vin se soit tue est une honte, je l’ai écrit ICI dans une chronique du 5 juillet Lettre ouverte aux gastro-couillards de toute origine et condition… halte aux blagues graveleuses, aux mains aux fesses et au « droit » de cuissage !

 

Quand à jeter l’opprobre sur le milieu naturiste comme l’ont fait ces demi-soldes vivant à 100 lieues de Paris, des aigres, des qui ne cherchent que le buzz pour combler le vide de leur vie minable, c’est un raccourci imbécile.

 

Non Sibard n’était pas le chef de file du vin nature en France !

 

Ce n’était qu’un caviste qui avait su prendre le sens du vent au bon moment pour satisfaire une demande de beaucoup de restaurateurs opportunistes,désirant mettre à leur carte des vins nus.

 

La RVF, qui n’en rate pas une, le 02/05/2017, sous la plume de Denis Saverot et Philippe Maurange  a publié cette interview Marc Sibard : « Je n'ai pas envie d'attendre vingt ans pour boire du vin »

 

ICI 

 

Sens de l’à-propos stupéfiant qui révèle la pauvreté éditoriale de certains d’une presse du vin qui cherche désespérément à se refaire un peu de notoriété.

 

Bref, le vin nature n’a nul besoin de gourous, de grand-prêtres proclamant du fond de leur cave « JE PRÉFÈRE BOIRE UN VIN NATUREL RATÉ QU'UN VIN INDUSTRIEL MAÎTRISÉ ». Nous consommateurs n’en avons rien à péter !

 

Tout comme nous n’en avons rien à péter des fonds de tinettes de certains plumitifs de la Toile qui pratiquent le même sport pour vendre leur daube à des gogos en manque de controverse. Ces laveurs de linge sale plus blanc que blanc ont, pour certains la mémoire courte, je me garderai bien de rappeler certains faits peu glorieux de leur CV.

 

En résumé, ce qui compte dans cette sinistre affaire c’est que 3 filles courageuses aient eu gain de cause au bout du bout d’une procédure interminable qui les a fait souffrir, qui a mis leur vie en charpie.

 

Le délai de dix jours dont disposait Marc Sibard pour faire appel a  expiré depuis lundi dernier. Le jugement prononcé le 6 juillet dernier par la 31èmechambre du tribunal de Grande Instance de Paris est donc désormais définitif. 

 

Pour l'avocate des trois plaignantes, Maître Laure Tric, l'absence d'appel est une surprise : « C'est une reconnaissance de culpabilité inattendue alors qu'il a tout nié en bloc durant le procès. Habituellement les gens qui prétendent être innocents et qui espèrent convaincre font appel ».

 

Fin d’un épisode peu glorieux pour l’engeance masculine : dans ma lettre ouverte aux gastro-couillards de toute origine et condition n’avait qu’un seul objectif : claquer la gueule à tous ceux qui sous le prétexte de la gaudriole, de la paillardise, de la chaude ambiance d’une soirée bien arrosée, s’arrogent le droit d’être lourd, d’avoir la main baladeuse, de faire chier les filles avec leurs plaisanteries graveleuses et leurs attouchements qui frisent le viol.

 

Je ne plaisante pas, tous ces bas de plafond, qui estiment que le cul des femmes est un morceau de bidoche offert à leurs sales paluches, se trompent d’époque.

 

Il faut les éradiquer de notre monde, leur dire leur fait sans concession, ne pas tergiverser, oui je suis dans le camp des femmes, je n’en tire aucune fierté mais ne venez pas me faire chier si je prends résolument leur partie.

 

C’est un combat, menons-le avec détermination et constance…

 

Oui femmes je vous aime !

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commentaires

E
Tiens, et si des personnes qui ont assisté à des faits différents mais assez tordus, comme le fait de vouloir influencer l'avis de dégustateurs en leur offrant les services de prostituées, se mettaient enfin à parler ? ça serait peut-être sain, non !?
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H
La cerise sur le gâteau c'est quand les noms de certains vignerons, qui lui ont apporté leur soutien, vont sortir.
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P
Foins des fesses et des confesses ! Laissons ceux qui confondent nature et naturisme.(Vins nus et puis quoi encore ? Que je sache il n'y a même pas une feuille de vigne au Cap d'Adge !<br /> Quand à l'appréciation du sieur SIBARD sur Terre de Paulilles qui n'engage que lui comme ce qui suit n'engage que moi c'est un vin récent élaboré ( sur place ?) par Didier MOUTON dont le vignoble d'origine est périgourdin, proche de Brive La Gaillarde qui semble surfer et sur la mode des vins natures et de la remonté en qualité des vins du cru depuis la reprise en mains du Clos des Paulilles par CAZES et aussi sur la renommée enchanteresse de " l'Anse de Paulilles " classée et protégée par le conservatoire du littoral qui vaut toutes les réputations possibles.Pour partager l'avis de Marc SIBARD nous attendrons d'en déguster sachant que dans ce domaine on trouve de tout comme les excellents Alsaciens RIETSCH et BRAND souvent cités par le Taulier mais aussi beaucoup de ratés.<br /> Comme je ne résiste à aucune facétie voila ce qui me vient aussitôt à l'esprit quand je vois la photo d'un homme public qui sourit : " Quand du lion tu vois les dents ne croit pas qu'il sourit " AL MUNATABBI . Est ce approprié ou nom ? Les dompteurs feront leur choix.
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P
Le lien avec le vin d'Alsace vient du fait que vivant dans cette région je suis avec curiosité et gourmandise les efforts des vignerons du coin pour élaborer des vins " natures " de qualité. Ce que bous nommez le "Vin de Paulilles" est commercialisé sous le nom du domaine CLOS DES PAULILLES. Le vin TERRE DE PAULILLE vanté par le sieur SIBARD, sauf erreur n'est pas commercialisé dans cette région, du moins jusqu'a l'été dernier lors de nos séjours habituels à COLLIOURE
M
Revenant de Banyuls la semaine dernière on ne m'a pas proposé dans les caves tendance ni vendu dans les restos intéressés le vin de Paulilles.<br /> Je ne comprends pas le lien que vous faites avec le vin d'Alsace. Manque de culture de ma part sûrement.<br /> Comme j'ai compris que vous étiez une bonne personne je vous suggère d'aller emmerder 3 minutes Carlos Alonzo à el vilars en Espagne après le col de Banyuls pour lui acheter du vin si il lui en reste.<br /> Un fleuron du vin nature parfaitement conforme au goût américain.<br /> Charles
T
https://www.youtube.com/watch?v=72egvR70EyM<br /> merci!
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