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5 avril 2017 3 05 /04 /avril /2017 06:00
La de Buyer 1 vosgienne culottée comme une vieille pipe, votre Taulier tente de se forger une notoriété en fer forgé !

Sans flagornerie j’aurais pu titrer ma chronique : j’aime les belles vosgiennes culottées !

 

J’en connais une…

 

C’eut été « jouer » avec les mots, un peu à la manière des titres du Libé des origines, ce qui, convenez-en, n’aurait pas été péché mortel.

 

Mais comme j’ai un esprit d’escalier hypertrophié, que je suis aussi un brin culotté, j’ai préféré rebondir sur un récent article de Jacky Durand dans Libé pour proclamer mon amour, qui n’est pas de fraîche date, aux belles vosgiennes culottées.

 

En effet, dès 2010, je chantais les louanges de la poêle la Minéral de De Buyer 

 

Elle a tout pour elle : écologique, recyclable, durable et française : vosgienne.

 

C’est la poêle des chefs.

 

Plus elles sont culottées (noire du cul) meilleure est la cuisson. Elles se bonifient avec le temps.

 

100% fer naturel les molécules sont bonnes pour la santé, le processus de fabrication est respectueux de l’environnement et comme elle est fabriqué chez nous son bilan carbone est excellent.

 

En ce temps-là pour frire mes œufs au plat j’utilisais le modèle Ø 20cm/8 ‘’ lire ICI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Trop technique mon coco, si tu veux hameçonner les bobos faut que tu trempes, comme Jacky Durand, ta besogneuse plume dans tes souvenirs d’enfance :

 

« C’est une odeur aigrelette, voire un peu rance, qui continue de nous chatouiller les narines quand on en convoque le souvenir. Celle de la poêle réservée aux pommes sautées de l’enfance. Elle était noire comme l’encre quand elle surgissait des entrailles du placard. Il y avait le bruit mat et rassurant de la tôle épaisse quand on la posait sur la gazinière. Les feux de l’enfer pouvaient commencer. De l’huile, et pas qu’un peu, fumait dans le cratère de tôle et ça grésillait grave quand on y précipitait les carrés de patates. Etait-elle cuisinière ou forgeronne, la daronne qui menait son frichti à fond de train, la Gauloise au bec ? A côté, Gabin dans la Bête humaine était un petit joueur. La poêle antédiluvienne faisait des pommes de terre dorées comme une princesse au Levant mais jamais, au grand jamais, elle n’attacha. A peine rincée à l’eau chaude avec trois gouttes de Mir en berlingot, elle était vivement essuyée au torchon et huilée avant d’être remisée sous l’évier. »

 

De la belle ouvrage pour sûr, depuis 2010 ma plume s’est libérée de ses entraves, elle est plus joueuse, moins compassée même si je ne renie pas mes bons conseils de l’époque :

 

Pour le culottage de votre poêle : « Mettre des épluchures de pommes de terre dans votre ustensile, couvrir d’eau, faire bouillir pendant 15 mn. Ensuite, jeter les épluchures puis rincer la poêle à l’eau très chaude, essuyer et refaire bien chauffer ½ cm d’huile dans la poêle, la jeter ensuite. Enfin essuyer avec du papier absorbant et ranger votre poêle dans un endroit sec. Au bout de plusieurs cuissons votre poêle sera culottée, c’est-à-dire devenue noire.

 

Dernier détail : la réaction de Maillard – ne pas confondre avec celle des paillards – lorsque la poêle en tôle d’acier atteint des températures supérieures à 140°C la réaction dites de Maillard se développe : les aliments sont saisis en surface, permettant ainsi la caramélisation de leurs sucs naturels, ce qui donne le bon goût. Une croûte se forme, empêchant l’humidité de s’évaporer. Les aliments deviennent dorés et croustillants en surface, fondants et moelleux à l’intérieur.

 

C’est mon côté ménagère de plus de 65 ans, très je fais mes courses au marché, j’épluche mes légumes, je fais mon riz au lait, je prends soin de mes ustensiles de cuisine…

 

Après la Mauviel de Villedieu-les-Poêles voici donc la De Buyer du Val d’Ajol vue par le sieur Jacky Durand :

 

« L’ADN de De Buyer remonte à l’époque où Balzac s’attablait à la Comédie humaine. C’était hier. C’était il y a presque deux siècles. En 1830, une manufacture métallurgique voit le jour dans le Val-d’Ajol. Elle fabrique des poêles à frire, des brocs, des arrosoirs, des seaux à partir des feuilles de fer-blanc fournies par le maître de forge De Buyer qui rachète cette usine en 1867. Six générations plus tard, De Buyer, labellisé entreprise du patrimoine vivant en 2009, compte plus de 160 salariés (30 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015), distribue dans plus de 100 pays ses productions qui sont vendues à 60 % aux professionnels des métiers de bouche et à 40 % au grand public.

 

La suite ICI

 

«Nous faisons tout nous-mêmes. Nous sommes la seule entreprise au monde à travailler sur le même site à la fois l’acier, le cuivre, l’inox, l’aluminium, la silicone et la fibre de carbone. On est capable de fabriquer manuellement à l’unité un moule pour un pâtissier célèbre comme de produire en série.»

 

Moi aussi je fais tout moi-même : demain je vous donnerai un cours d’e-cuisine où la poêle de De Buyer joue son rôle à la perfection…

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