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28 mars 2017 2 28 /03 /mars /2017 09:00
Journal d’1 chroniqueur de campagne(17), la Guyane est 1 île économique, la vraie gôche doit voter Mélenchon, Nabilla présidente !

Ce matin je suis totalement politiquement incorrect, j’ai de bonnes raisons que, bien sûr, je ne donnerai pas.

 

En 1988, lorsque je suis revenu au 78 rue de Varenne, via la SVF, comme directeur-adjoint du cabinet, le Ministre me confia, en plus du suivi de la gestion du Ministère, les dossiers patates chaudes : la Corse, les DOM-TOM, la représentativité syndicale…

 

La première chose qu’il absolument nécessaire d’intégrer lorsqu’on traite ce type de dossiers : le langage. Pour la Corse éviter, lorsqu’on parle de l’hexagone, de dire la France mais parler du continent, pour les DOM-TOM c’est la métropole.

 

Tout ça, non pas pour excuser la bourde géographique de Macron mais pour souligner, qu’au-delà du fond des dossiers, et ils sont chaud ces dossiers, il est nécessaire de bien maîtriser son langage afin de ne pas heurter les sensibilités des uns et des autres.

 

La Guyane n’est certes pas 1 île au sens géographique mais elle en est une au sens économique, comme tous les territoires ultra-marins, mais qui parle dans le débat actuel sur l’état de la Guyane des dégâts de l’économie de comptoir où des groupes, comme Le Groupe Bernard Hayot, qui est présent aux Antilles, en Guyane, en France métropolitaine, au Maroc, en Algérie, en Chine, à la Réunion et en Nouvelle-Calédonie, autour de trois principaux pôles d'activité : distribution automobile, grande distribution et activités industrielles. Le Groupe Bernard Hayot (GBH) c'est près 2 milliards d'euros de chiffre d'affaire annuel, profitent de cette situation monopolistique. C’est la 155e fortune de France… Personne !

 

Bien évidemment, je n’ai pas traité ces dossiers le cul dans mon fauteuil, je suis allé sur place : en Corse une fois par mois, 3 fois à la Réunion, 1 fois à la Martinique, en Guadeloupe, en Guyane, en Nouvelle-Calédonie et à Wallis et Futuna.

 

En Guyane deux dossiers m’ont mobilisé : la liquidation définitive du Plan Vert de Jacques Chirac et la riziculture.

LE MONDE | 19.09.1981

 

Les agriculteurs guyanais dénoncent l'" échec catastrophique " du " plan vert "

 

Poursuivant sa première tournée d'information outre-mer, M. Henri Emmanuelli, secrétaire d'État aux DOM-TOM, est arrivé mercredi soir 16 septembre à Cayenne pour une visite d'une semaine en Guyane. À l'occasion de sa venue, les deux parlementaires locaux, MM. Raymond Tarcy, sénateur, et Elie Castor, député, tous deux apparentés socialistes, demanderont la constitution d'une commission d'enquête parlementaire pour " déterminer les responsabilités, tant locales que parisiennes, de l'échec du plan vert lancé en 1976 ".

 

Les agriculteurs qui, il y a cinq ans, avaient répondu favorablement à la campagne gouvernementale pour le développement de la zone forestière guyanaise viennent, en effet, de constituer un groupement de défense placé sous la présidence d'un riziculteur de Sinnamary, M. Guy Pou-part. Pour la plupart éleveurs et forestiers, ils soulignent que le bilan de ce " plan vert " - un plan spectaculairement annoncé par M. Olivier Stirn, alors secrétaire d'État aux DOM-TOM dans le gouvernement de M. Jacques Chirac, mais " mal conçu et mal réalisé " - est aujourd'hui trop " catastrophique " pour demeurer supportable.

 

" Les agriculteurs, tant guyanais que métropolitains, qui ont cru à ce projet et investi leurs capitaux sont en grande majorité ruinés et ne survivent aujourd'hui que très difficilement, dans des conditions souvent dramatiques, indiquent-ils. La canne à sucre est un souvenir ; les céréales, faute d'organisation coopérative cohérente et de circuit de distribution adapté, un échec ; le maraîchage, marginal ; l'arboriculture fruitière, un rêve onéreux. Seul l'élevage a atteint partiellement ses objectifs par le doublement de sa production. Encore faut-il remarquer que les chiffres sont modestes et que seule une minorité d'éleveurs se trouve dans des conditions d'exploitation normales. "

 

Sollicitant l'intervention du Parlement, le groupement souhaite que M. Emmanuelli " puisse dresser un constat personnel des effets désastreux de la politique menée jusqu'à présent en Guyane " et il s'en remet " à la clairvoyance du nouveau gouvernement".

 

13/05/2010 - page 1183

 

M. Georges Patient attire l'attention de M. le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche sur la situation critique de la filière rizicole de Guyane qui nécessite de sa part une intervention urgente. A maintes reprises, les pouvoirs publics ont été alertés sur cette crise grave que traverse ce secteur qui a longtemps été l'un des fers de lance de l'économie guyanaise.

 

Malheureusement, aujourd'hui, l'activité rizicole est sur le point de disparaitre du territoire. Et pour cause!

 

- deux entreprises sur les trois restantes sont en liquidation judiciaire;

- la troisième entreprise s'apprête à quitter le polder rizicole.

 

Ce départ marquera inéluctablement la fin de l'activité avec toutes les conséquences qui découleront de l'abandon d'un polder de 5731ha qui produisait jusqu'à 30 000 tonnes de riz par an et impactait toute l'économie locale.

 

A l'heure où l'on incite au développement endogène dans les outre-mer, ainsi que le Président de la République l'a formulé notamment lors du conseil interministériel de l'outre-mer (CIOM), cette production locale ne mérite pas d'être abandonnée. Cela, d'autant plus que le rapport d'octobre 2008 de la mission d'inspection commandée conjointement par le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, le ministre de l'agriculture et de la pêche et le secrétaire d'État à l'outre-mer, rappelait que « le riz est la seule spéculation soutenue par l'État au cours des différents plans qui ne s'est pas soldée sur un échec pur et simple et que malgré toutes les difficultés auxquelles elle doit faire face, non seulement cette filière subsiste mais elle produit un riz de qualité représentant la seule exportation significative de Guyane ». Le rapport indiquait également que « la riziculture guyanaise peut se développer de manière viable si un certain nombre de conditions sont réunies et d'autres engagées » et concluait à « son maintien ».

 

Il existe des propositions de restructuration de la filière qui vont dans le sens d'une meilleure intégration de cette activité. Les services de l'État en charge de ce dossier en Guyane sont informés de la situation. Il ne reste maintenant plus qu'à agir de façon concrète et urgente, la gravité de la situation l'impose. Il aimerait avoir des réponses précises sur les mesures à prendre pour pallier cette crise.

 

Les chiffres clés pour comprendre la situation en Guyane

 

Un appel à la grève générale a été lancé dans le département d’outre-mer où les habitants réclament des investissements pour répondre aux défis socio-économiques.

 

LE MONDE | 27.03.2017 à 19h11 | Par Eléa Pommiers

 

Lire ICI 

 

L’adage selon lequel la copie ne vaut pas l'original s’applique aux appels à l’union-désistement de Mélenchon pour Hamon et lycée de Versailles d’Hamon pour Mélenchon lancés par leurs supporters respectifs.

 

La « vraie gôche » c’est Mélenchon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Paris: Nabilla crée l'émeute au Salon du livre

 

« Un service de sécurité copieux et sévère »

 

Le salon a eu droit samedi 25 mars à l’arrivée du phénomène Nabilla. A peine entrée au Parc des Expositions, porte de Versailles, dans le XVe arrondissement de Paris, la jeune femme de 25 ans a créé une émeute : ses fans souhaitaient purement et simplement un autographe de Nabilla sur leur livre «Trop vite» (ed. Robert Laffont), un des ouvrages les plus vendus en 2016 en librairie.

 

Dès 18h30, Nabilla, venue avec son compagnon Thomas Vergara, s’est dirigée vers le stand des éditions J’ai Lu, entourée d’une meute de photographes, de cameramen, de la foule de ses admirateurs et de badauds.

 

Protégée par « un service de sécurité copieux et sévère », dixit Le Parisien, la jeune star de 25 ans a enchaîné les selfies et les dédicaces. « Je suis très fier qu’elle reçoive un tel accueil », a confié Thomas Vergara.

 

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commentaires

P
Et pour l'Alsace c'est la Vieille France.
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