Cette phrase figure à la page 65 de son livret Pour vous, où François Fillon déclare ses intentions façon abécédaire. Le titre de la rubrique ? «Injustices»…
Mon problème de tout nouveau chroniqueur de campagne c’est que, pour l’instant, il n’y a pas de campagne électorale ; Macron semble descendu du ciel la main sur le cœur, Mélenchon se dédouble en veste tendance Staline, Hamon se la joue « gauche plurielle bis » en caban breton, la de Montretout je m’en fous, et le Fillon se fait asticoter, avec sa Pénélope et deux de ses moutards, par le Parquet National Financier.
Si j’avais su j’aurais pas venu vu que je ne me sens aucune aptitude à me transformer en chroniqueur judiciaire.
Restons un instant dans la légèreté en mettant en exergue l’une de mes fausses citations.
« À chaque fois qu’on dépose une plinthe, le parquet n’est pas loin… »
Christiane Taubira
Mais c’est quoi le Parquet ?
Le parquet, dont la dénomination doit son origine au « petit parc » clos dans lequel se tenaient à l’audience les procureurs du roi sous l’Ancien Régime, possède la mission générale de veiller à l’application de la loi au nom du respect des intérêts fondamentaux de la société.
Le parquet désigne l’organisation, au niveau du tribunal de grande instance, de l’ensemble des magistrats du ministère public qui sont chargés de requérir l’application de la loi et de conduire l’action pénale au nom des intérêts de la société.
Au niveau de chaque tribunal de grande instance, le parquet comprend un procureur de la République, éventuellement assisté de procureurs adjoints, de vice-procureurs et de substituts. Le parquet est chargé de la représentation du ministère public auprès du tribunal correctionnel, des juridictions pour mineurs, du juge d’instruction et des formations civiles du tribunal. À l’échelle de la cour d’appel, le parquet est dit « général » et il comprend un procureur général assisté d’avocats généraux (qui, en dépit de leur nom, ne sont pas des avocats mais des magistrats). Notons que l‘ensemble des magistrats d’un même parquet est indivisible et substituable, ce qui signifie que chacun d’entre eux peut représenter indifféremment le ministère public au cours de la procédure.
Le Parquet National Financier : suite à l’affaire Cahuzac la loi du 6 décembre 2013, qui marque l'acte de naissance de cette institution.
Le parquet national et financier (PNF) a été créé par une loi du 6 décembre 2013 et sa compétence est prévue par les dispositions des articles 705 et suivants du code de procédure pénale. L’article 705 précise notamment que le procureur de la République financier est compétent, en concurrence avec le procureur de la République du lieu de l'infraction, celui de la résidence ou du lieu d'arrestation de l'une des personnes soupçonnées, pour la poursuite d’un certain nombre d’infractions dont le délit prévu à l’article 432-15, à savoir le détournement de fonds publics par une personne dépositaire de l’autorité publique, par une personne en chargée d’une mission de service public ou par un comptable public.
Quand on prend un virage à 180° dans son système de défense c’est que l’on s’aperçoit que le premier n’était pas le bon, que ça sent le roussi et qu’il faut en toute hâte tenter d’élever un contre-feu. Le problème pour François Fillon et ses avocats c’est que leur combat judiciaire ne touche pas le cœur de la désapprobation des Français qui se situe à un autre niveau, celui de la crédibilité d’un père la rigueur, qui demande du sang et des larmes à ses concitoyens, alors qu’il n’a pas été avare, tout au long de sa longue carrière, de largesses pour sa petite famille. Ça ne passe pas, et ce n’est pas qu’une question de morale ou d’honnêteté, c’est considéré comme une insulte au travail.
Le changement de pied de la défense de Fillon
C’est donc sur le fondement de ces textes que le PNF a ouvert une enquête préliminaire concernant les faits dénoncés par le Canard Enchaîné relatifs aux soupçons d’emplois fictifs qui occupent le devant de la scène depuis deux semaines.
« Les avocats du couple Fillon affirment que dans la mesure où M. Fillon, en qualité de parlementaire, n’était à l'époque des faits ni dépositaire de l’autorité publique, ni chargé d’une mission de service public ni comptable public, il ne relèverait pas des dispositions en cause et ne permettrait pas au PNF de diriger cette enquête.
Cet argument, qui est juridiquement intéressant, est toutefois en l’état totalement inefficace compte tenu de la nature de la procédure actuellement ouverte. Il s’agit en effet d’une enquête préliminaire, nullement contradictoire, dont quelques avocats qui me sont proches affirment sans hésiter qu'elle ne permet pas aux personnes soupçonnées d’exercer réellement les droits de la défense ; dans ces conditions, les conseils de M. Fillon ne peuvent actuellement soulever cette incompétence devant quelque juridiction que ce soit, faute de saisine d'un juge d'instruction ou d'une juridiction de jugement qui signerait le passage à une procédure dominée par le principe du contradictoire (qui suppose que chaque partie puisse répondre aux arguments adverses et avoir connaissance de l'ensemble des éléments de preuve en cause).
M. Fillon et son épouse ne pourront contester l’intervention du PNF que lorsqu’ils deviendront partie à la procédure, soit dans le cadre d’une instruction judiciaire par le biais d’une mise en examen (ce qui leur ouvrira la possibilité de saisir la Chambre de l’instruction d'une requête en nullité), soit dans le cadre de poursuites directes devant le Tribunal correctionnel en qualité de prévenus.
S’agissant du fond de cet argument, la jurisprudence de la Cour de cassation précise que « doit être regardée comme chargée d’une mission de service public, au sens de l’article 432-12 du code pénal, toute personne chargée, directement ou indirectement, d’accomplir des actes ayant pour but de satisfaire à l’intérêt général peu important qu’elle ne disposât d’aucun pouvoir de décision au nom de la puissance publique ».
Il me semble qu’un député relève d’une telle définition, le statut de l’Assemblée Nationale, par exemple, définissant les parlementaires comme représentants de l’intérêt général.
En tout état de cause, nous devrions un jour ou l'autre être fixés sur cette question : nul doute que la Cour de cassation soit amenée à se prononcer tôt ou tard sur ce dossier.
Comme je suis consciencieux, moi qui ne pose jamais mon cul devant la télé, je me suis tapé la conférence de presse du sieur Fillon. Ce fut le genre, mon père j’ai péché, je suis plein de regrets, donnez-moi l’absolution, et mesdames, messieurs les journalistes foutez-moi la paix avec vos questions sur mes affaires !
Alors là j’ai cru tomber de ma chaise ! Le gars de la Sarthe parachuté dans le VIIe cher à son amie Rachida ne manque pas d’air, il te convoque une brassée de journalistes accrédités pour plaider sa cause et il leur interdit de moufter. C’était beau comme l’ORTF de Michel Droit sous ce cher Alain Peyrefitte.
Vu de Suède. Affaire Fillon : « Comment les journalistes peuvent-ils accepter de se faire engueuler ? »
Johan Tollgerdt est un journaliste suédois indépendant basé à Paris. Il a assisté, incrédule, à la conférence de presse de François Fillon du lundi 6 février, lors de laquelle le candidat a annoncé poursuivre sa campagne malgré les soupçons d’emplois fictifs qui l’entourent.
- Avez-vous été convaincu par les explications données par François Fillon lundi 6 février ?
Pas du tout. J’ai avant tout été choqué par le fait qu’il a engueulé assez violemment les journalistes français. Dans aucun pays en Europe les journalistes accepteraient de se faire engueuler de la sorte. En Suède, le politicien aurait été accablé de questions sur sa manière de traiter les journalistes, certains auraient même quitté la salle.
En France, on aurait dit que les journalistes faisaient leur mea culpa devant lui, ce qui est très étonnant. Monsieur Fillon a tenté de détourner l’attention, c’est une technique qui n’aurait jamais fonctionné en Suède mais on va voir comment ça évolue en France.
- Quelle est la première question que vous auriez posée à François Fillon ?
Comment pouvez-vous vous permettre d’engueuler la presse qui fait son travail, qui dénonce les abus des élus ? Les journalistes sont là pour aider les électeurs à bien choisir leur président lors des élections. C’est leur droit et on ne veut pas d’une évolution à la Donald Trump. À présent, je me demande si Fillon, une fois élu, installerait d’autres moyens de nuire à la presse, alors que la France s’est récemment dotée d’une loi très intéressante, la loi Bloche, pour que les journalistes puissent mieux faire leur travail. [Cette loi, adoptée en novembre 2016, vise notamment à assurer la protection des sources des journalistes.] C’est très inquiétant.
- À quoi est dû ce manque de pugnacité de la part des journalistes français à l’égard des politiques ?
C’est sans doute lié à une certaine timidité. Pendant des décennies, la presse française n’a pas été libre. Jusqu’à il y a une quinzaine d’années, elle ne sortait pas certaines affaires politico-financières. Il y a eu beaucoup de progrès depuis. Quand des enquêtes sortent dans la presse, elles frappent très fort. Dans la presse suédoise, on sort les petites affaires comme celles du Toblerone [en 1995, une ministre a été forcée de démissionner après avoir acheté du chocolat avec sa carte de crédit de fonction] mais pas celles qui se chiffrent avec plusieurs zéros, alors qu’elles existent là-bas aussi.
- Êtes-vous surpris que M. Fillon continue sa campagne ?
Oui, je suis surpris qu’il continue. Dans les pays scandinaves, il aurait arrêté il y a plus d’une semaine, à cause de la pression médiatique et de celle de son propre parti politique. Cette affaire crée beaucoup de blessures dans la droite française, qui va avoir du mal à s’en remettre.
C’est un moment dangereux pour la France. Marine Le Pen a une chance supplémentaire d’être élue puisque les électeurs croyaient beaucoup en Monsieur Propre pour la battre. Cette situation va apporter encore plus de colère et c’est Marine Le Pen qui récolte les fruits de la colère de manière générale.
Propos recueillis par Corentin Pennarguear
Reste dans cette drôle de campagne qui, pour l’heure se résume en des shows à l’américaine, le cas Macron. Jusqu’où ira-t-il ? Comment va-t-il éviter ou esquiver la litanie de ce qu’on nomme un programme et qui n’est en fait, depuis les 110 propositions de Mitterrand, qu’un catalogue pour capter tout et son contraire.
De Gaulle, en bon militaire, ne s’embarrassait pas des détails d’intendance :
4 novembre 1965
Ce jour-là, celui de la Saint- Charles, les Français qui ont allumé leur poste de télévision ou de radio à 20 heures ont entendu le président de la République leur dire ceci : « Que l'adhésion franche et massive des citoyens m'engage à rester en fonctions, l'avenir de la République nouvelle sera décidément assuré. Sinon, personne ne peut douter qu'elle s'écroulera aussitôt et que la France devra subir - mais, cette fois, sans recours possible - une confusion de l'Etat plus désastreuse encore que celle qu'elle connut autrefois. »
« Moi ou le chaos », résume l'opposition. De Gaulle, qui va avoir 75 ans, ne présente pas aux Français de projet, de programme, d'objectifs, ni même de perspective précise. Il leur demande de lui confirmer leur confiance, sous peine d' « écroulement » et de « confusion » s'il s'en va. Et il y met une condition : il ne suffit pas qu'ils lui accordent simplement la majorité absolue de leurs suffrages, comme le veut la loi ; il faut que leur « adhésion » soit « franche et massive ».
Le jeune Macron n’est pas de Gaulle mais les Français aiment les hommes providentiels, même jeune, versus Bonaparte, cependant l’heure de vérité va bientôt sonner pour lui. Qu’il se méfie, les Français sont capables de brûler très vite ce qu’ils ont adoré.
Gérard Leclerc pose bien le problème qui se présente à lui dans la dernière ligne droite de cette non-campagne. Pourra-t-il sauter l’obstacle ?
« C'est le nouveau leitmotiv des politiques et de la presse: sous ses airs de gendre idéal Emmanuel Macron, est transparent, son discours est creux, son programme est vide. Dans une version plus hard », cela donne une série de sous-entendus et de rumeurs relayées par certains politiques ou médias gouvernementaux russes sur « ses affaires qui vont sortir », « sa collusion avec les banques américaines et Hilary Clinton » (!), ou son « soutien par un très riche lobby gay »: cette dernière gracieuseté provenant du député Les Républicains Nicolas Dhuicq...
Emmanuel Macron peut y voir une forme de reconnaissance. S'il est attaqué, c'est qu'il est devenu en quelques semaines l'un des deux favoris d'une présidentielle qui lui a réservé une série de divines surprises: la mise hors course de deux ex-présidents, l’élimination des deux candidats – Alain Juppé et Manuel Valls – qui auraient pu le priver de l'électorat centriste et modéré qu'il convoite, enfin le maelström des emplois de la famille Fillon dont l'intéressé, à qui semblait être promis l'élection, ne parvient pas à se dépêtrer.
Mais en ces temps où les Français se régalent à déjouer les pronostics et à faire tomber les têtes, il ne fait pas bon être favori. Surtout quand vous êtes un candidat qui ne s'est jamais frotté au suffrage universel, qui se proclame à la fois de droite et de gauche –« attrape-tout » raillent se détracteurs – et qui n'a le soutien que d'une escouade d'élus mais d'aucun parti de gouvernement : « Macron, combien de divisions? » selon la célèbre formule.
Comme Benoit Hamon a plutôt bien joué le coup avec le PS et que Manuel Valls ne veut pas faire la courte échelle à son ancien ministre de l'économie, les parlementaires socialistes ne se ruent pas chez Macron. Des grands élus qui semblaient séduits s'interrogent sur sa solidité dans un monde dominé par Trump et Poutine. Emmanuel Macron lui-même donne des signes d'essoufflement, comme lors de son meeting de samedi dernier à Lyon.
Alors, même si l'on ne sort de l'ambigüité qu'à ses dépens, et si le candidat veut conserver le rythme des « Marcheurs » qui lui a plutôt réussi jusque-là, il va bien lui falloir aller au-delà des bribes de programmes qu'il a parcimonieusement dévoilées. C'est une affaire de quelques jours nous promet-on. Ce sera davantage un contrat avec une douzaine d'engagements qu'un catalogue de mesures. Le volet économie essaiera de concilier –comment? – maitrise des dépenses courantes et augmentation des budgets de la défense et de la sécurité. Le social se déclinera autour de l'idée de souplesse: 35 heures modulables, départs en retraite flexibles, suppression des charges sur le Smic. L'environnement qui connaît un retour de flamme, sera bien traité. Corinne Lepage aide à définir une écologie réaliste: nucléaire ramené à 50% en 2025, investissement dans le renouvelable, rénovation thermique des logements, alignement de la taxation du diésel sur l'essence... Ajoutez une rasade d'Europe, une dose de proportionnelle à l'Assemblée, une larme d'autonomie pour l'école, et le Pass-culture... Réservez une ou deux surprises... Et vous aurez le programme sensé réunir des progressistes de droite et de gauche, sous la houlette d'un homme de 39 ans qui donnerait un sérieux coup de jeune à la France.
Ça c'est la théorie. Il reste à concilier parfois des contraires et trouver le thème qui s'imposera au coeur de la campagne comme le « Changez la vie » de 1981, le « Travaillez plus pour gagner plus » de 2007 ou le « Moi président » de 2012... Il faudra surtout résister à la « lessiveuse » d'une campagne présidentielle, tenir à distance les concurrents et enfin affronter, selon toute vraisemblance, une Marine Le Pen qui continue tranquillement à battre des records dans les sondages et les audiences télé...
Aujourd’hui on cherche le gay sous l’hétéro, le pédé qui se masque, comme avant le youpin sous le gentil
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Nicolas Dhuicq, député LR de l’Aube, a tiré la première salve dans un entretien au site pro-russe Sputnik: «Concernant sa vie privée, c’est en train de devenir public. Emmanuel Macron est un chouchou, un chéri des médias français, qui appartiennent à un petit nombre de personnes, comme chacun sait. L’un de ses soutiens est le fameux businessman Pierre Bergé, un partenaire d’affaires et vieil amant d’Yves Saint Laurent, qui est ouvertement homosexuel et défend le mariage gay. Il y a donc tout un riche lobby gay derrière lui. Cela dit tout.»
J’imagine ainsi Nicolas Dhuicq au printemps 1936, applaudissant de son banc son ami Xavier Vallat, qui dénonçait cette profanation: un juif, Léon Blum, devenait Président du Conseil. «Votre arrivée au pouvoir, monsieur le président du Conseil, est incontestablement une date historique. Pour la première fois, ce vieux pays gallo-romain sera gouverné par un Juif. (…) pour gouverner cette nation paysanne qu’est la France, il vaut mieux avoir quelqu’un dont les origines, si modestes soient-elles, se perdent dans les entrailles de notre sol, qu’un talmudiste subtil.»
On nous dira qu’Emmanuel Macron n’est pas homosexuel, si Blum était bien juif, et que chez Dhuicq, la manipulation précède la manie? Et donc? Écrire ceci est déjà entrer dans la logique des fascistes. On ne devrait pas avoir à répondre aux immondices, ni à démentir ce qui n’aurait, normalement, aucune importance. Macron y a consenti avec humour, dans la blague des hologrammes; il fait avec l’air empuanti du temps, comment le lui reprocher. Mais notons bien. Dans l’obsession fasciste, «être» ou «ne pas être» l’objet de la haine est indifférent. Dans les années riches de l’antisémitisme, les Dhuicq de l’époque dénonçaient comme juifs des gens qui ne l’étaient guère, baptisés mais ne détestant pas le peuple détesté. Pour Lucien Rebatet, Jacques Maritain, philosophe catholique, «était enjuivé de corps et d’âme». Le même Rebatet voyait dans l’église «une judéophilie» éperdue, et Céline, dont on s’obstine à trouver les sécrétions poétiques, affirmait que même le Pape était juif, «de son nom véritable Isaac Ratisch» et que le Vatican était «un ghetto».
Plus dangereux pour lui, sa fiabilité, sa sincérité :
Comment Macron m’a séduit puis trahi
« Je suis Adrien de Tricornot, je suis journaliste au Monde. En 2010, le groupe Le Monde avait de grosses difficultés financières et j’étais vice-président de la Société des Rédacteurs du Monde.
Nous les journalistes, au travers de la Société des Rédacteurs du Monde, étions les principaux actionnaires du groupe*. Nous savions que nous allions devoir faire appel à de nouveaux investisseurs, et voir nos parts diminuer. Nous allions perdre le contrôle actionnarial du journal. Il fallait nous entourer de spécialistes : avocats, banquiers d’affaires.
Macron, jeune banquier d’affaires, propose de nous aider
C’est à ce moment là qu’Emmanuel Macron, jeune banquier chez Rothschild, fait savoir à une journaliste, qu’il est prêt à nous aider « pro bono ».
Emmanuel Macron se présente à nous comme un banquier d’affaires qui fait de l’argent, mais n’y trouve pas du sens, membre de la Fondation Jean Jaurès, voulant défendre la liberté de la presse, ancien assistant de Paul Ricœur… Et donc prêt à nous aider bénévolement.
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Qui sont les Français qui soutiennent Emmanuel Macron?
Jérôme Fourquet — 09.02.2017 –
Contrairement à la critique souvent relayée, l'électorat d'Emmanuel Macron n'est pas particulièrement jeune, ni hégémonique chez les cadres. Le fondateur d'En Marche! fait en revanche le plein chez les plus diplômés, illustrant un nouveau clivage électoral.
Aujourd’hui, les avocats de M. et Mme Fillon ont laissé entrevoir en conférence de presse une partie de leur stratégie de défense. Ils ont notamment précisé qu’ils remettaient en cause la compétence du parquet national financier et sollicitaient qu’il se dessaisisse de l’enquête portant sur les soupçons de détournements de fonds publics dans le cadre d’emplois fictifs évoqués autour de la famille Fillon.
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