Même si je suis un mécréant, je suis bardé de tous les certificats de l’Église de Rome : le baptême, la petite communion dites privée, la grande communion dite solennelle et j’ai été confirmé par Mgr Cazaux évêque de Luçon, l’ex de Richelieu dit le plus crotté de France.
Enfant de chœur, même boss des enfants de chœur : porter la croix, balancer l’encensoir, porter le seau du goupillon, poser la chape sur le dos du curé pendant les Vêpres, baptême, mariage, enterrement, messe du matin, grand-messe du dimanche, chemin de croix du Carême, périple à travers champs pour les Rogations, Fête-Dieu avec pétales de fleurs… J’en passe et des meilleures.
La Totale.
Pour couronner le tout depuis la Maternelle au Secondaire en passant par le Primaire, je suis un pur produit de l’enseignement catholique : les petites sœurs de Mormaison et les Frères de St Louis Grignon de Montfort.
Parcours sans faute qui me permet de crier camembert à l’engeance qui nous gonfle avec sa France aux racines chrétiennes.
Et alors, c'est 1 grande part de notre Histoire mais pas que !
J’en reviens à mes communions. Pour vous en parler rien de mieux que le journal La Croix. ICI
En dépit de mon parcours sous la protection de l’Église j’ai toujours été très désinvolte avec la pratique, surtout avec la confession avec la question rituelle du curé sur le péché de chair « seul ou avec d’autres… »
Je vais donc à partir de 2 photos faire quelques commentaires :
Sur la première, celle de ma petite communion, prise devant la maison du Bourg-Pailler, je porte un blazer bleu marine sur culottes courtes, œuvre de ma couturière de mère, un nœud papillon tenu par une élastique (très Pax quoi), des gants blancs symbole de ma pureté. À l’avant-bras gauche je porte mon chapelet de communion. Dans ma main droite je tiens une couronne de fleurs naturelles car aux Vêpres nous chantions :
Prends ma couronne, je te la donne.
Au ciel n'est-ce pas, tu me la rendras (bis)
Sur la seconde, celle de ma communion solennelle, prise à l’entrée du jardin, je porte une aube blanche, une croix en bois et je tiens le missel que l’on m’a offert avec mon nom gravé à l’or sur la couverture. Aux pieds ma mère avait poussé le détail jusqu’à m’acheter des chaussures blanches. À ma gauche, Berthe ma mère puis ma marraine Gaby épouse du frère de maman Philbert Gravouil. À ma gauche, la tante Jeanne, sœur de maman et surtout ma cousine Maryse qui m’a beaucoup appris des choses de la vie. Que des femmes !
Enfin, le menu :
Je vous laisse le découvrir mais vous pourrez constater qu’à la maison on ne lésinait pas sur le nombre de plats et des vins.