Beau !
Ce petit livre est beau.
Trop beau comme le disent les petites louves et les petits loups d’aujourd’hui.
Son auteur Alesia Serafini est née à Ferrare.
Ferrare c’est pour moi « Le Jardin des Finzi-Contini » de Giorgio Bassani romancier et poète italien né le 4 mars 1916 à Bologne, et mort le 13 avril 2000 à Rome, adapté au cinéma par Vittorio De Sica.
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Ce beau petit livre je l’ai savouré d’abord avec les yeux.
Puis je l’ai lu.
J’ai noté :
« On apprenait à cuisiner en regardant, en écoutant et ensuite, en répétant. »
Les chutes des rubans dorés de Lucrèce : les maltagliati « mal coupés »
« On peut bien manger avec peu et préparer soi-même, comme par le passé »
Mon credo.
Choisir ses ingrédients, ne rien jeter, jongler avec les restes, la fortune du pot comme on le disait chez moi.
Moi aussi je mets la main à la pâte mais pour d’autres pâtes que les belles pâtes italiennes… Elles je vais les manger chez Giovanni Passerini.
À Paris le meilleur de l’Italie nous envahi, même qu’à Table Bruno Verjus m’a présenté des gnocchi d’anthologie à la truffe blanche d’Alba !
Chez moi je me contente de faire des gammes italiennes avec les pâtes sèches achetées chez Alessandra Pierini.
Mais jamais je ne me suis risqué à m’attaquer au millefeuille préféré des romains, laganum, qui dans la tradition d’Émilie-Romagne « les couches de pâte verte préparées avec des épinards alternent avec le ragù, la béchamel et le parmesan »
Pourquoi ?
Parce que ce plat demande une longue préparation et que j’aurais trop peur de faire une forme de gloubiboulga.
Je vais peut-être me risquer au mariage de la pâte et du haricot. En effet je suis né dans un pays de fayot, le lingot et le coco, et je me vois bien utiliser les fameux « mal coupés », les maltagliati avec le bouillon des fagioli.
Voilà, vous savez ce qui vous reste à faire : allez ICI
Pour les vins qui vont avec j’irai piocher dans la cave d’Alessandra chez RAP.