Ma sainte mère rêvait de me voir endosser la soutane pour des raisons complexes sur lesquelles je ne m’étendrai pas.
Face à ses tendres assauts appuyés par le curé-doyen de la paroisse Saint Jacques au tout début, étant déjà doté d’un bel ego, je lui répliquais que pourquoi pas si je devenais un jour pape.
Puis, la montée de sève aidant ma réplique jetant ma pauvre mère dans l’affliction : « J’aime trop les filles. »
Ça n’a pas changé depuis.
Mais revenant de mon camp de naturistes, après avoir fait le job au mieux de ma forme lors du débat d’Antonin, je baguenaudais devant mes plus chers amours d’aujourd’hui : les livres. Dès le matin j’avais repéré un petit opus au titre noir : Cadavres exquis d’Alain Weill.
Ne pas confondre avec l’Alain Weill le patron de Next-radio dont fait partie BFM.
Donc j’achètai l’opuscule que je glisse dans mon sac à dos.
Il pleuvait sur Lyon.
Je marchais vers l’horrible gare Perrache stigmate de la grande époque Louis Pradel.
La dualité des gares à Lyon fait que vous ne savez jamais vraiment où terminer votre voyage.
J’avais choisi la Part-Dieu mais le matin j’avais opté pour Perrache pour rejoindre à pied le camp des naturistes au Palais de la Bourse. Trajet plus intéressant.
À l’aller je dû changer de rame à la Part-Dieu sinon j’aurais filé vers la ville honnie des Lyonnais : Saint-Etienne.
Le soir idem, j’étais abonné aux Verts.
Donc, suite à ces je monte, je descends, bien calé dans mon fauteuil de 1er je réalisais une première photo d’un flacon de haute extraction.
Puis, alors que la rame s’ébranlait je feuilletais Cadavres Exquis.
Soudain je tombais sur le Pape Noir.
Et ça donnait ceci :
Hé oui, toujours à la pointe de l’info j’avais commis le 24 octobre 2011
Le Pape Noir est un blanc qui crèche de l’autre côté du pont d’Avignon : le taulier est allé au Verre Volé pour le vérifier sans être excommunié!
Vous vous doutez bien que mon ego prenait 4 ou 5 degrés sur l’échelle de Richter de l’orgueil. Je bichais. Je réchauffais dans ma petite Ford d’intérieur mon moi.
Il faut dire que dans le camp retranché des naturistes je croisais beaucoup de fans qui venaient me serrer la pince et tailler une petite bavette.
Même que l’Olivier Horiot poussait loin le bouchon.
Et sur Twitter la belle Isabelle Perraud du Beaujolo écrivait :
isabelle perraud @cotedelamoliere 19 hil y a 19 heures
Merci @letaulierN1, tu as posé le débat et tu es 100% dans le juste #salonrue89lyon
Belle journée pour votre Taulier avec cerise sur le gâteau la réception d'un petit SMS venu d’une contrée bien ventée mais c’est une autre histoire...