Que lis-je au hasard d’un tweet d’Alice Feiring ?
Dans le numéro 04 d’En Magnum, l’équipe Bettane+Desseauve a pris une position fine et mesurée sur la viticulture bio et biodynamique. Nous avons ouvert le débat, mais c’était sans compter avec les gardiens du temple bio, furieux de se sentir dépossédés d’une philosophie dont ils pensent être les exclusifs détenteurs. Et, du coup, follement agressifs. Voici la réponse de Michel Bettane.
« La violence et l’ineptie des réactions de certains fanatiques du vin « nature » sur leurs blogs à la lecture du numéro 04 de En Magnum tiennent sans doute à ce que nous les avons pris à contre-pied. Elles montrent aussi combien ces donneurs de leçons, et de leçons de démocratie en particulier, sont eux-mêmes peu démocrates. Il faut convenir que ce doit être assez énervant pour eux, qui se définissent comme propriétaires exclusifs d’un concept et d’un combat, d’apprendre qu’alors que beaucoup étaient en culottes courtes, un journaliste accompagnait le travail dans les vignes et dans les cuviers des meilleurs vignerons français. Ceux-là même qui sont devenus leurs idoles. Et même souvent avant que ces idoles ne converti sent leurs vignes à des pratiques biologiques. Plus irritant encore, le fait que ce journaliste les ait soutenus à de nombreuses reprises pendant leur conversion. »
Je ne ferai aucun commentaire, mes maîtres m’ont appris dès mon jeune âge, ce temps des culottes courtes évoqué par celui par qui tout est arrivé de beau et de bon dans notre grand vignoble François, qu’on ne conteste pas le verbe de Dieu le père, qu’on s’incline, qu’on ploie le genou, qu’on se signe, qu’on se bat la coulpe, qu’on souscrit aux indulgences plénières, qu’on se couvre la tête de cendres, qu’on se fait laver les pieds le jeudi saint, qu’on agite l’encens, qu’on défile dans les vignes pour implorer le ciel lors des Rogations, qu’on entame le Rosaire, qu’on se doit de faire le chemin de croix avec un arrêt à chaque station, qu’on manie avec légèreté le goupillon, qu’on sert la messe en versant avec soin les burettes dans le ciboire, qu’on se garde du péché d’orgueil, qu’on passe au confessionnal pour confier ses péchés véniels ou mortels au curé…
Amen !
Comme l'a dit Juppé hier au soir à propos de Sarko : y'a le feu au lac en face...
Ça fait beaucoup de qu’on me direz-vous ?
Oui ça me rappelle les bios du même nom !
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