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29 mai 2016 7 29 /05 /mai /2016 08:00
CHAP.16 code acratopège, la CGT est la fille naturelle du patronat français, « Ils ont l'air malins la CGT. Ils manifestent contre un président pour qui ils ont voté » pur sucre Sarko…

Près de huit Français sur dix (78%) ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy soit candidat à la présidentielle et seul un sur quatre pense que l'ancien président aurait fait mieux que François Hollande sur la loi travail, selon un sondage Odoxa pour CQFD/Itélé publié vendredi.

 

Selon ce sondage, 78% des Français ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy se présente à l'élection présidentielle de 2017, contre seulement 21% qui le souhaitent.

 

Même une nette majorité des sympathisants de droite (60%) ne le souhaitent pas et seulement 50% des seuls sympathisants Les Républicains souhaitent une candidature du chef de leur parti favori.

 

Les Français jugent également à 59% que l'ancien président « ne gérerait ni mieux ni moins bien le conflit actuel autour de la loi El Khomri » et 15% estiment même qu'il aurait encore fait moins bien.

 

Et pourtant, cela ne l’empêche pas de railler, de brocarder à tout va : « De l'incohérence et du mensonge » le président des Républicains a pourtant tenu un discours très politique et virulent à l'encontre de l'actuel locataire de l'Elysée. « C'est pas la loi [El Khomri] qui est en cause. Ce qui est en cause mes chers amis, c'est le mensonge. Mettez-vous à la place de tous ceux qui ont cru les balivernes de François Hollande. Quand a-t-il dit à ses électeurs qu'il réformerait le marché du travail ? Quand tous les syndicats ont appelé à voter pour lui. Ils ont l'air malin à la CGT. Ils manifestent contre un président pour qui ils ont voté. Voilà l'incohérence »

 

Rien n’arrête Paul Bismuth, l’homme aux 26 téléphones payés par les contribuables, Au total, ces frais représentent une facture de 14 791 euros sur toute une année. « Si je suis reçu aussi gentiment et avec autant d'enthousiasme par les Réunionnais, c'est parce qu'ils savent une chose, c'est que je n'ai pas menti »

 

Présidentielle: pourquoi Nicolas Sarkozy croit encore en sa bonne étoile.

 

Il est persuadé que "le noyau dur" de la droite sera, derrière lui, au rendez-vous de la primaire. Ce sera "la surprise", dit-il ceux qui l’enterrent déjà. Et si la surprise de la prochaine présidentielle était précisément que, cette fois-ci, il n’y en ait pas ?

 

La suite ICI 

 

Et pendant ce temps-là, du côté de Denfert-Rochereau, d’où partent les défilés, les marcheurs, Nike ou Adidas aux pieds, fringués chez Carrouf ou Auchan où autres bradeurs de prix, smartphones à la main, protestent contre une loi qui, sans conteste, brise une part du droit du travail et, pour l’article 2, la fameuse inversion des normes, prive les grandes centrales d’une belle part de leur pouvoir, celle de ses permanents centraux et de branches, on est en droit de se poser cette question : le pourquoi de la dégradation des conditions de travail dans nos pays riches ?

 

Wal-Mart créateur de pauvres

 

« Le marché du discount repose sur une attention continuelle et quasi-obsessionnelle aux salaires et au coût du travail. Les discounters doivent avoir un turnover deux ou trois fois supérieur à celui des enseignes traditionnelles […] pour atteindre un profit équivalent. Quant à la vitesse de rotation des stocks, elle s’explique par des marges étroites, lesquelles exigent en retour que la part du coût de la main-d’œuvre ne dépasse pas 15% du total des ventes ; c’est-à-dire environ la moitié de ce que ce coût représente dans les supermarchés traditionnels. Et c’est Wal-Mart qui est aux avant-postes de ce marché du discount, avec des dépenses liées aux ventes et à l’administration générale – principalement des salaires – environ 25% moins élevées que (les autres géants de la distribution). En 1958, quand les emplois industriels étaient trois fois plus nombreux que ceux de la distribution, l’impact de cette pression à la baisse sur les salaires serait sans doute resté limité. Aujourd’hui, alors que le nombre d’employés de la grande distribution dépasse celui des travailleurs de l’industrie, ce sont des dizaines de millions de salariés qui sont touchés par la baisse des revenus. »

 

1968 : Grève générale et révolte étudiante en France : la trahison du PCF et de la CGT par Peter Schwarz

 

 

« A partir du 20 mai, l’ensemble du pays est arrêté. Deux tiers des salariés sont en grève, les étudiants occupent les universités. Le sort de De Gaulle et de son gouvernement repose à ce moment précis entre les mains du Parti communiste et de la CGT que ce dernier contrôle. Ils assurent la survie politique de De Gaulle et sauvent la Cinquième République. Le PCF représente encore en 1968 une force politique considérable. Il compte 350 000 membres et rassemble derrière lui 22,5 pour cent des électeurs (1967). Certes, le nombre d’adhérents de la CGT a chuté de 4 millions en 1948 à 2,3 millions, mais les secteurs clés de l’économie restent dominés par ce syndicat. Son secrétaire général, Georges Séguy, est membre du bureau politique du PCF.

 

Comme nous l’avons déjà vu, le PC et la CGT réagissent avec une hostilité à peine déguisée aux protestations des étudiants. L’article notoire dans lequel Georges Marchais insulte les étudiants le 3 mai, les qualifiant de provocateurs et d’agents gaullistes n’est pas une exception, mais la règle. L’Humanité ne se lasse pas de pester contre les « gauchistes ». Le journal y inclut sous ce label, tous ceux qui s’opposent à la ligne droitière du PCF. La CGT refuse toute manifestation commune des travailleurs et des étudiants et donne à ses membres l’instruction d’écarter des entreprises les étudiants qui cherchent à prendre contact avec les ouvriers.

 

Les occupations d’usine et la grève générale se sont développées contre la volonté et en dehors du contrôle de la CGT. L’occupation de Sud-Aviation, qui deviendra un modèle pour toutes les autres, se fera à l’initiative du syndicat Force ouvrière qui, dans l’entreprise, a du crédit auprès des travailleurs à bas salaire et qui sont rémunérés à l’heure. A Nantes, celui-ci est mené par un trotskyste, Yves Rocton, un membre de l’OCI. La CGT certes, n’empêche pas les occupations d’usines, mais cherche à en garder le contrôle en maintenant strictement les revendications au niveau de l’entreprise. Elle s’oppose à la création d’un comité de grève central ainsi qu’à la coopération avec des forces extérieures à l’entreprise. Elle s’oppose avec véhémence à la séquestration des directions.

 

Le 16 mai, la direction du syndicat concurrent, la CFDT, essaie au moyen d’une déclaration d’influencer la vague d’occupations. Contrairement à la CGT, elle traite positivement la révolte des étudiants. Celle-ci vise selon elle « les structures sclérosantes, étouffantes et de classes d’une société où ils ne peuvent exercer leurs responsabilités ». En ce qui concerne les entreprises, la CFDT lance le mot d’ordre de « l’autogestion » : « à la monarchie industrielle et administrative, il faut substituer des structures administratives à base d’autogestion ».

 

Séguy, le patron de la CGT, réagit par un accès de colère et attaque la CFDT publiquement. Il rejette toute tentative de donner une orientation commune au mouvement croissant, aussi limitée soit-elle. De fait, la revendication de la CFDT, qui à l’époque se trouvait sous l’influence du PSU (Parti socialiste unifié) de Michel Rocard, mène à une impasse. Elle ne met en cause ni le pouvoir capitaliste ni la domination des marchés capitalistes.

 

Le 25 mai, la CGT se précipite finalement directement au secours du gouvernement acculé. Les représentants des syndicats, des organisations patronales et le gouvernement se rencontrent vers quinze heures au ministère du Travail situé rue de Grenelle. Leur objectif : rétablir aussi vite que possible le calme dans les entreprises ! Bien que tous les syndicats soient représentés, les négociations se déroulent exclusivement entre deux hommes : le chef du gouvernement, Georges Pompidou et le patron de la CGT, Georges Séguy.

 

La suite ICI 

 

Ironie de l’Histoire, la CGT de Martinez verse dans le gauchisme pendant que la CFDT soutien la loi au nom d’avancées pour les salariés. La France industrieuse a profondément changée depuis mai 68, elle s’est désindustrialisée, a laissé partir des pans entiers de secteurs à fort potentiel d’emplois, les bureaucrates et le personnel malmené de la GD ne fournissent pas beaucoup de bataillons aux syndicats, ils ne leur reste plus que quelques places dites fortes, l’énergie, les transports publics, la Fonction Publique, qui par ailleurs ne seront que peu impactés par la nouvelle loi si elle est adoptée. Nous pataugeons dans le plus grand coaltar avec aucune espèce de perspective donnée aux français qui ne sont pas à une incohérence près puisqu’il mettent en tête de leur préférence : un vieux Juppé, qui veut revenir sur les 35 heures, et beaucoup d’acquis sociaux, et un jeune, venu du diable vauvert, Macron qui estime que la loi El Khomery ne va pas assez loin.

 

 

Cambodge - Inde. Pour les ouvrières d’H&M, mieux vaut ne pas tomber enceinte

 

Une alliance internationale de syndicats a interrogé 251 employés des usines qui fabriquent les vêtements H&M au Cambodge et en Inde. Il en ressort que, pour les femmes, tomber enceinte revient généralement à perdre son emploi. Certaines ouvrières préfèrent avorter pour conserver leur contrat.

 

« Les femmes qui fabriquent les vêtements H&M sont virées parce qu’elles tombent enceintes”, titre sans détour Broadly. Le site de Vice consacré aux femmes a rencontré des représentantes de l’alliance internationale de syndicats Asia Floor Wage Alliance (Afwa) pour découvrir “à quel point la vie est pourrie quand on fabrique un top à 5,99 dollars”.

 

Asia Floor Wage Alliance a interrogé 251 personnes travaillant dans des usines cambodgiennes et indiennes qui fournissent H&M. Et le bilan n’est pas glorieux pour la marque suédoise.

 

D’après le rapport [publié par Afwa], dans 11 usines cambodgiennes sur 12, des employés ont été témoin de situations de fin de contrat pendant la grossesse [d’une travailleuse], voire en ont été victimes. L’ensemble des 50 employés des usines indiennes interrogés ont également déclaré qu’il était fréquent que des femmes soient licenciées pendant leur grossesse.”

 

Broadly explique que certains facteurs structurels empêchent les employés d’échapper à la précarité. Au Cambodge, les usines ne fournissent généralement que des contrats d’un à trois mois, “ce qui signifie que dès que quelqu’un sort du rang (en prenant un jour d’arrêt maladie, en refusant des heures supplémentaires ou en arrivant un peu en retard), il court le risque de ne pas voir son contrat renouvelé”.

 

Pseudo-transparence d’H&M

 

Résultat : au Cambodge, il arrive que des ouvrières préfèrent avorter plutôt que perdre leur emploi. Même si l’avortement est légal dans le pays, les femmes se tournent généralement vers des solutions clandestines, par manque d’éducation et d’accès aux soins.

 

Made in India : un désastre environnemental dans nos garde-robes.

 

Interrogée par Broadly, la militante syndicale indienne Anannya Bhatta note que les engagements d’H&M pour une chaîne de fabrication solidaire ne sont que “pure rhétorique”.

 

En apparence, H&M est très présent sur cette question, ils répondent aux questions et aux mails. Mais ils manquent cruellement de transparence. Ils refusent de dire dans quelles usines ils testent des projets pilotes, et ne sont pas très coopératifs lorsqu’il s’agit de détailler comment ils comptent mettre en place des salaires décents”.

 

Les héritiers

 

La pomme ne tombe pas loin du pommier

 

Je suis prof. Mes deux parents sont enseignants. Les deux parents de mon père étaient enseignants. Mon arrière-grand-mère paternelle était institutrice, et son père était lui aussi instituteur. Pendant longtemps, cela m'a semblé une simple coïncidence amusante.

 

A l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, dans laquelle j'ai enseigné longtemps, on trouve partout des plaques commémoratives indiquant les noms des anciens élèves depuis la fondation de l'école il y a 200 ans. Et il n'était pas difficile de remarquer qu'on retrouvait souvent des noms identiques, entre les élèves actuels et les anciens. Pas tous évidemment, mais plus de patronymes communs que ce qu'aurait produit le hasard. Pendant longtemps, cela m'a semblé une simple curiosité.

 

L'idée que le statut socio-économique soit hérité nous paraît détestable. On a aboli l'essentiel des privilèges hérités et les derniers qui subsistent (comme les monarchies européennes) paraissent au mieux, des traditions désuètes. On lit avec intérêt les histoires de gens partis de zéro et arrivés au sommet, on raille les fils à papa qui n'ont rien fait pour mériter leur situation, on loue les milliardaires qui cèdent leur fortune à des œuvres caritatives plutôt qu'à leur progéniture.

 

La méritocratie et l'égalité des chances sont les idéaux de nos sociétés. Même si nous savons que nos statuts socio-économiques ne sont pas entièrement déterminés par notre mérite personnel, nous consacrons énormément de ressources à contrebalancer les inégalités de naissance.

 

Retour vers la moyenne, mais pas trop vite la suite ICI 

 

Thierry Mandon : « Notre machine à décider tourne dans le vide »

 

Qu’est ce qui ne fonctionne plus?


Depuis de nombreuses années, et bien avant ce quinquennat, c’est toute notre "machine à décider"! C’est l’ensemble de notre système de gouvernance qui est obsolète. À tous les niveaux, les mécanismes de prise de décision sont grippés en France. Nous devons mener une réflexion globale pour remettre cette machine en état de marche. Oui, il faut avoir le courage de revoir profondément la façon dont on dirige le pays…

 

"On gouverne et on parle encore aux citoyens comme il y a cinquante ans"

 

Par exemple?


Il y a un indicateur qui me frappe : selon l’OCDE, la France a, en une génération, multiplié par plus de deux le taux de ses diplômés. C’est inédit dans le monde. En vingt-cinq ans, on est passé de 20% de diplômés du supérieur à 44%… Les Français d’aujourd’hui sont plus cultivés, plus éduqués, ont davantage d’esprit critique. Or ces aspirations à participer et à être écoutés ne sont pas prises en compte. On gouverne et on parle encore aux citoyens comme il y a cinquante ans, alors qu’ils sont surinformés et maîtrisent même leur propre accès à l’information… Ce n’est pas par hasard, à mes yeux, si, place de la République, il y a énormément de jeunes diplômés, d’enseignants, de gens qui ne se reconnaissent pas dans la vie politique… Telle qu’elle est exercée aujourd’hui, elle n’est plus capable d’absorber ni même de comprendre ces initiatives citoyennes. Et puis, en tant qu’ancien secrétaire d’État à la simplification, je vois bien que la façon dont on prend des décisions politiques, la façon dont on vote la loi, la façon dont on met en œuvre les décisions publiques, et la façon dont l’administration traite les citoyens, tout ce logiciel date des années 1970. C’est tout notre système de gouvernance, du haut vers le bas, un système qui écarte les Français de la décision, qui n’est plus adapté. Notre "machine à décider" tourne à vide…

 

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