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11 mars 2016 5 11 /03 /mars /2016 06:00
Alors qu’il faisait la manche par correspondance pour que je m’abonnasse à la RVF Denis Saverot, à Monte-Carlo, se gavait de caviar chinois arrosé au Dom Pérignon 98 dans 1 suite de l’Hôtel de Paris…

Nous sommes le 10 mars dans ma boîte postale une bafouille du RP Denis Saverot pour que je m’abonnasse à la RVF a été déposé par le préposé. Elle est datée du 3 mars, ce n’est pas un monument de style. Je n’en retiens que l’envolée finale : «N’hésitez plus : je vous invite à nous rejoindre ! » 

Alors qu’il faisait la manche par correspondance pour que je m’abonnasse à la RVF Denis Saverot, à Monte-Carlo, se gavait de caviar chinois arrosé au Dom Pérignon 98 dans 1 suite de l’Hôtel de Paris…

Avouez que ça ne manque pas de sel de la part de quelqu’un qui, depuis que j’ai osé dire tout le bien que je pensais de son pique-assiette de patron, ce cher JP Lubot, m’a blacklisté.

Mais passons aux choses sérieuses le blé qu’il me demandait : 79€ seulement.

50% de réduc !

Ça c’est du prix cassé. De la deuxième démarque quoi et comme les « somptueux cadeaux offerts » 6 verres Reveal’Up Soft et le Guide des meilleurs vins de France 2016 ne me font pas bondir au plafond la meilleure direction de la missive me semble alors être la poubelle.

Sauf que mon allié le hasard me met sous le nez un papier du RP Denis daté du 9 mars « Dîner et nuit au Dom Pérignon à Monaco »

 

Lire ICI 

 

Mieux qu’un simple dîner au champagne ! En association avec Alain Ducasse, Dom Pérignon inaugure un étourdissant concept gastronomique dans une suite de l’Hôtel de Paris, à Monte-Carlo

 

Extraits de l’homélie touchante du RP Denis :

 

« Que proposent-ils ? Un dîner, mais un dîner résolument spécial, imaginé par Alain Ducasse pour le champagne et Dom Pérignon en particulier, servi dans votre chambre d’hôtel, ou plutôt dans la suite comprise dans la formule, spécialement décorée pour l’occasion. Là, les clients ont accès à une sélection de très belles cuvées Dom Pérignon (classique, rosé, P2 et P3 du millésime 2006 jusqu’à 1971). Ces flacons ne sont pas classiquement proposés à la carte mais à portée de main, dans la mini-cave réfrigérée encastrée dans le mobilier moderne de votre suite !

 

Dans notre assiette ce mardi 8 mars, caviar chinois (de nombreux chefs le jugent supérieur au caviar français) et blanc-manger, gamberoni de San Remo, raviole d’herbes pasqualina (un clin d’œil aux fêtes de Pâques), un fabuleux jarret de veau cuit près de 72 heures à 62 degrés et en dessert un Délice au citron de Menton. Le menu a été exécuté par Franck Cerutti, compagnon historique de Ducasse et chef du Louis XV et des restaurants de l’Hôtel de Paris. Après Dom Pérignon 2006 servi en apéritif, ce dîner fut accompagné d’une bouteille de cuvée "P2" 1998, autrement dit un Dom Pérignon 1998 servi, comme le revendique Richard Geoffroy, sur sa "deuxième plénitude" : une bouteille élevée en cave plus de quinze longues années avant dégorgement. »

 

Un tel raffinement a naturellement un coût, concède sans fausse honte le RP Saverot.

 

Oui, vous aurez les chiffres en lisant son homélie. Ne vous inquiétez pas, il n’a pas gaspillé les maigres ressources de la RVF ce n’était qu’un simple voyage de presse au frais de la princesse. Devait pas être tout seul le Denis, attendons les autres papiers des journalistes assermentés.

 

J’adore le « on » de Denis dans sa conclusion :

 

« À l’Hôtel de Paris, outre le charme de la nuit monégasque, on gardera en mémoire la beauté des grandes cuvées de Dom Pérignon. Ici la tension fine et l’élégance patinée de ce P2 1998, un vin qui vieillit admirablement et s’accorde avec le chic de ce fabuleux Hôtel de Paris. »

 

Les 79 euros de mon éventuel abonnement auraient pu payer les pourboires ou quelques plaques au chemin de fer au casino mais je n’étais pas en état de générosité ce jeudi.

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commentaires

P
Wouarf, wouarf ! Pour qui y nous prend le révérend père ? Le din-dom de la farce ?Cela fait des année que , au vu du nombre de col fabriqué ( plusieurs millions) ce produit ne représente du luxe que pour les seuls gogos consentants. Dans sa course aux profits ce bon M. Arnault (14 éme fortune du monde ) vend un breuvage dont la production est proche de celle de la Blanquette de Limoux. Ce n'est plus DOM PERIGNON mais DOM PERRICHON !
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