Les gens du champagne Mailly Grand Cru sont fidèles en amitié, c’est si rare par les temps qui courent que je me devais de pondre une chronique à une heure inhabituelle pour les remercier de leurs bons vœux manuscrits.
Ça aussi c’est si rare que je me devais de le saluer.
Attention il ne s’agissait pas d’un ersatz d’écriture manuscrite comme l’a fait notre maire de Paris, non il y avait Jacques d’un côté et cher Monsieur de l’autre…
Je ne fréquente plus les salons, la RVF m’ayant blacklisté sur ordre du sieur Lubot leur PDG et comme je ne suis pas en odeur de sainteté du côté du couple B&D, je n’ai plus l’occasion de leur serrer la pince et de déguster leurs nouvelles cuvées.
Je le regrette. Il va falloir que je pousse jusqu'à Mailly Champagne.
Merci à eux et excellente année à eux tous et à leur belle entreprise coopérative à taille humaine.
Je profite de l’occasion pour proposer à ceux de mes lecteurs nouvellement arrivés une chronique du 13 janvier 2010 (le hasard fait bien les choses pile poil 6 années) «Champagne Mailly Grand Cru : une belle histoire d’hommes debout... »
« En un temps où le chacun pour soi, souvent bardé d’une flopée de bonnes intentions et d’une cotriade de belles justifications, triomphe en notre beau pays, y compris dans les vignes et les chais, l’histoire d’une poignée d’hommes, tous viticulteurs à Mailly Champagne, Édouard Hutasse, Louis Dubreuil, surnommé Ti Louis, Pierre Homand, Irénée Janisson qu’on appelle le Père Jibé, Fernand Rémy et Paul Dubreuil emmené par Gabriel Simon, fondateur et véritable figure de proue, ainsi que René Tournay, Camille Rémy et Charles Petit qui décident en 1923 de se regrouper afin de presser en commun leurs raisins, vinifier leur vin pour le vendre aux Maisons de Champagne est intéressante à conter. »
Lire la suite de cette belle histoire qui dure ICI
PS : pour les vœux « pas tapés machine » lire la chronique du 2 janvier 2006 ICI c’est aussi une belle histoire je vous l’assure.