C’était au temps je récitais la liste des départements avec la préfecture et les sous-préfectures et de ce temps-là seul le Bas-Rhin est resté bas. Les autres les Basses-Pyrénées et les Basses-Alpes n’ont pas supportés l’outrage ils se sont rebaptisés : Pyrénées-Atlantiques et Alpes-de-Haute-Provence. La Haute-Saône, comme le Haut-Rhin sont restés hauts, mais les inférieures : Loire, Seine, Charente se sont haussées pour être : Atlantique, et Maritime.
Les Alsaciens sont ainsi, ils ne changent pas facilement d’avis.
Tout ça pour vous dire que, même si je ne connais pas très bien le vignoble alsacien (il faudra que je pallie cette insuffisance), j’en apprécie beaucoup les vins de la nouvelle génération.
« Ouvrir la boîte de Pandore d’un Grand Vin : l’Altenberg de Bergheim de Jean-Michel Deiss »
Je vais remplir PAX d’aise, d’autant plus que ce n’est pas moi qui écris.
Le vignoble alsacien « s’étend, avec une remarquable continuité, sur les versants des collines sous-vosgiennes qui s’alignent sur le bord faillé de la montagne, depuis le débouché de la Doller, en plaine au pont 5haut-Rhin), jusqu’à celui de la Mossige à Wasselonne, en Bas-Rhin. »
« Dans cette région, écrit le professeur Vélain, le vignoble a marqué dans le paysage son empreinte d’une façon aussi impérieuse qu’en Champagne, de part et d’autre d’Épernay, ainsi qu’en Bourgogne sur les « Côtes » à grands crus de beaune ou de Nuits »
Partout on ne voit que lui, entre les gros villages blancs à maisons serrées. Il suffit ensuite qu’une vallée s’ouvre dans la montagne pour que, à son débouché sur la plaine, la vigne en profite pour s’y infiltrer et pour étager ses belles rangées de ceps sur les flancs bien exposés au midi et face au soleil levant.
Elle monte jusqu’à cette altitude de cinq cents mètres, favorisée par les vents chauds descendus des Vosges qui y déterminent une douceur de température telle que les gelées printanières n’y sont plus à redouter. En sorte que, en automne, de belles journées permettent aux vignes de parvenir au degré de maturité qui les rend capables de donner des vins vifs et nerveux.
C’est sur les pentes marneuses que s’étagent les vignes, tandis que les crêtes de la plate-forme calcaire qui couronnent ces pentes sont couvertes de bois au milieu desquels se profilent, pittoresquement, les ruines d’anciennes demeures féodales. »
Nous sommes alors dans les années 20, une révolution est en marche : « la viticulture n’est plus seulement un métier. Une révolution toute scientifique s’est accomplie, de laquelle est née la viticulture moderne, moins simple que l’ancienne, qui était basée que sur l’observation et l’empirisme des périlleux essais. Les maladies de la vigne, qui n’ont jamais été si nombreuses et si dommageables, ont incliné la viticulture à se considérer comme une science. »
Viticulture moderne vous avez dit viticulture moderne !
Faites chauffer les commentaires !