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16 septembre 2018 7 16 /09 /septembre /2018 06:00
Sur les réseaux sociaux clichés, idées reçues, éléments de langage font florès et si nous pensions par nous-même ?

Les politiques et les journalistes sont les plus présents sur les réseaux sociaux, suivent ceux qui sont maqués avec les politiques, les militants, sympathisants, les jamais contents et ceux qui se prennent pour des journalistes scotchés à leur écran tels des mouches vertes sur de la bidoche faisandée.

 

Ça caillasse dur, ça s’insulte grave, à coups de clichés éculés, d’idées reçues toutes faites, d’éléments de langage concoctés dans les alcôves des cabinets, ministériels ou médiatiques.

 

Résultat, le bon peuple, le petit peuple, moutonnier ou indifférent, n’a plus aucune espèce de confiance dans ce petit monde nombriliste, la porte est grande ouverte aux populistes de gauche extrême, rappelez-vous Doriot et Déat, de droite, les suceurs de roue de l’extrême droite.

 

 

 

Alors en ce dimanche, mes biens chers frères, mes biens chers sœurs je vous propose de réfléchir par vous-même après avoir lu cette réflexion salutaire.

 

« Les clichés : voilà pourquoi je nourris une telle méfiance à l’égard des « éléments de langage » et des « mots-clés ». Cet embrigadement langagier est le contraire du politique. Arendt nous demande de comprendre que le politique est une affaire de jugement, et même de goût : il faut pouvoir parler soi-même, sans répéter, les mots des autres, ni les emprunter comme allant de soi. Elle exige qu’on ne renonce jamais à exercer une pensée critique. Or, après tout, cela s’enseigne et s’apprends. C’est même cela qu’on devrait enseigner et apprendre. L’éducation, la culture, est tout autre chose qu’un formatage : être cultivé, c’est peut-être mettre ses mots dans les mots des autres, mais en choisissant comme on choisit ses amis, en les faisant jouer et en les transformants ».

Barbara Cassin

 

Conversation sur la banalité du mal d’Anna Arendt entre Barbara Cassin et Jérôme Ferrari

 

Hannah Arendt : "Pour être confirmé dans mon identité, je dépends entièrement des autres" ICI

 

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commentaires

P
Porte ouverte peut être ou même cliché mais il ne semble pas inutile de souligner le paradoxe , les limites voir l'impasse de l'éducation.Une bonne éducation consiste à conduire le sujet à l'autonomie à le rendre libre avec pour l'éducateur le risque , le passage obligé, d'être balayé. On mesure la qualité de l'éducation dispensée à l'aulne de l'ingratitude. Cette amer constatation est adoucie par la fin de l'histoire : une éducation réussie est celle qui fait que l'enfant, après avoir volé de ses propres ailes,voir vous avoir craché à la gueule revienne un jour au logis et vous reconnaisse comme son père.
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