La fameuse citation de Pasteur « Le vin est le breuvage le plus sain et le plus hygiénique qui soit.» est tout d’abord inexacte, Pasteur a en effet très exactement écrit : « le vin peut-être à bon droit considéré comme la plus saine, la plus hygiénique des boissons ».
« Études sur le vin, ses maladies, causes qui les provoquent, procédés nouveaux pour le conserver et pour le vieillir »
À l’époque l’eau était souvent non potable, contenant des micro-organismes pathogènes il était donc plus hygiénique de boire du vin.
Au Bourg-Pailler, nous n’avions pas l’eau courante au robinet (l’adduction d’eau se fit lentement dans les campagnes tout comme le tout à l’égout). L’eau venait d’un petit puits au milieu du jardin, on la puisait avec un seau à l’aide d’un système à poulie. Elle n’était pas potable alors mon père décida de faire creuser un nouveau puits. Il fit venir un sourcier qui, avec une baguette en forme d’Y arpenta le jardin où il trouva la présence d’une source à une dizaine de mètres de profondeur. Mon frère Alain et un ouvrier spécialisé creusèrent à la pioche un puits de large circonférence. De temps à autre ils posaient une mine pour vaincre la roche, ça me donnait des frissons. La terre était argileuse donc collante et lorsque la nappe emplie le fond du puits l’eau était jaunâtre ; je me disais on ne va tout de même pas boire ça. Les travaux de creusement terminés ils installèrent sur une plate-forme au ras du niveau d’eau une pompe électrique pour puiser l’eau. Enfin, ils construisirent une margelle autour de la gueule du puits. Nous eûmes donc de l’eau au robinet dans la souillarde, lieu de la vaisselle, et dans la cour pour que les hommes puissent se laver les mains en rentrant des travaux des champs ou de mécanique (ils utilisaient du Briochin ICI
L’eau du nouveau puits était potable mais ferrugineuse donc d’un goût assez dur.
Pour l’adoucir deux méthodes :
- L’adjonction des fameux « Lithinés du Dr Gustin » achetés à la pharmacie Denis, des petits sachets que l’on versait dans l’eau d’une bouteille à système et qui la rendait légèrement pétillante et salée. ICI
- L’adjonction d’antésite
« L’Antésite, tu connais ? »
Un flot de souvenirs d’enfance resurgit : la colo, les vacances d’été chez la tante de l’île de Ré, la gourde que l’on emportait lors des randonnées en famille…
Un, deux, trois, quatre…
Il fallait compter dix gouttes par verre – des gouttes qui tombaient lentement dans l’eau gazeuse ou la limonade, la citronnade en formant de gracieuses volutes brunes.
Oui, bien sûr ! L’Antésite est LA boisson de l’instant T. Sans alcool, sans sucre ni colorant, elle est rafraîchissante en tapissant la bouche d’un arôme naturel de réglisse.
Origine et composition de l’antésite
Cette panacée est née à Voiron, en Isère, dans l’officine d’un apothicaire nommé Noël Perrot-Berton. Celui-ci discutait un jour avec un ami, cadre dans les chemins de fer, qui le mit au défi de trouver une boisson désaltérante qui pourrait se substituer à l’alcool et aux boissons alcoolisées, abusivement consommé par les cheminots de l’époque.
Je suis toujours antésite car il est difficile de trouver des lithinés en pharmacie.
Boisson d’enfance puisqu’il est dit qu’en vieillissant on retourne en enfance.
Attentif à tout ce qui se publie je tombe sur un reportage de France bleu :
Antésite, la nouvelle boisson écolo, made in Dauphiné
Fin 2019, Stéphane Lacourt et deux autres associés ont pris des parts dans la société Antésite, basée à Voiron (Isère). Le nouveau directeur général a bien l'intention de développer la marque et de la faire découvrir ou redécouvrir aux consommateurs.
- Comment avez-vous passé la crise du Covid-19 à Antésite ?
Pour nous, cela a été une situation mouvementée mais de façon positive. On a dû transformer notre outil industriel pour fabriquer de la solution hydro-alcoolique. Nous avons travaillé encore plus qu'avant tout en maintenant une ligne pour nos produits classiques puisque là, l'évolution est très positive sur nos Antésite et nos et sirops.
- C'est la première fois que l'entreprise qui a 122 ans ouvre son capital à trois investisseurs, dont vous. Quel est votre objectif ?
L'objectif, c'est de réveiller "la belle endormie" !
Qu'entend-on par là ?
c'est qu'Antésite est un ultra concentré, créée en 1898 par un pharmacien. C'est la première boisson saine qui malheureusement était tombée en désuétude, à cause des changements d'habitudes de consommation. Et pourtant, elle a plusieurs vertus. Elle utilise les bienfaits de la réglisse, qui donne un pouvoir sucrant naturel sans sucre et sans calorie. Cela permet par le process de l'ultra-concentré qu'une petite bouteille de 13 centilitres vous donne 225 verres. Donc, c'est à la fois économique et écologique, avec le verre.
- Alors, vous voulez lui donner un coup de jeune. Comment allez-vous vous y prendre ?
D'abord, c'était rendre le produit accessible. Donc, on a nous amené une quinzaine de commerciaux, pour pouvoir faire le travail sur le terrain, et remettre le produit visible dans les rayons des magasins. Le deuxième point, c'est d'avoir aussi une diversification vers les nouvelles tendances de consommation. Donc, on a sorti une gamme Antésite bio, qui, elle, ne contient pas de réglisse car certaines personnes n'aiment pas la réglisse. Mais elle garde les mêmes vertus, c'est-à-dire très concentrée, à base de fruits, d'hibiscus où de thé. Pour le moment, tous les indicateurs sont au vert. On fait une croissance de plus de 60% à périmètre équivalent. Le projet final est de construire une nouvelle usine sur Centralp, et on remercie pour cela le Pays Voironais de nous avoir permis de réaliser cela. D'ici 2 ans, on aura un nouvel outil, totalement modernisé, et avec des capacités de production encore plus importantes pour réaliser le développement qu'on a prévu