- Attendu que je me dois de chroniquer sur le vin sous peine de me voir taxer d’usurpation d’antenne ;
- Attendu que je me dois d’occuper un terrain qui n’est pas celui des grands dégustateurs patentés ;
- Attendu que j’ai toujours eu un faible pour le Sidi Brahim rouge qui convenait fort bien au bœuf en daube ou au coq au vin.
- Attendu que Sidi Brahim, comme Boulaouane sont commercialisés par la SVF (souvenirs);
- Attendu que le Sidi Brahim est un vin voyageur composée à l'origine de vins d'Algérie puis du Maroc, la production s'est déplacée ensuite en Tunisie et à nouveau depuis 2019 exclusivement au Maroc avec des vins d'appellation Beni M'Tir
- Attendu que le grand Michel Smith en parlait beaucoup mieux que moi : Impressions Marocaines, ou le vin sous voile ICI
- Attendu que la marque a été fondée en 1924, en Algérie française par André Vigna pour commercialiser divers vins sans appellation d'origine. Elle emprunte son nom à la bataille de Sidi-Brahim (milieu du XIXe siècle). Le Groupe Castel a acheté la marque en 2003 à la société William Pitters de Bernard Magrez, qui elle-même l'avait acquise auprès des frères Jacques et Philippe Vigna.
- Attendu que la boutanche écussonnée ne vaut que 2,9 euros ;
- Attendu qu’elle a reçu un Silver Médaille au CONCOURS MONDIAL de BRUXELLES 2020 ;
- Attendu que le vin est dit ROND & FRUITÉE.
- Attendu que le chat de ma voisine exilée au States, qui squatte chez moi, est un excellent dégustateur ;
Je déclare que le Sidi Brahim Beni M’ TIR appellation d’origine garantie rosé vaut largement beaucoup de rosés de Provence et d’ailleurs bien plus onéreux ; que c’est un excellent dentifrice ; qu’on peut le rafraîchir avec des glaçons sans honte ; qu’on peut le limonader, le limer ; pas très écolo bouteille lourde ; bourré de sulfites…
Bonne dégustation !