Dans ma boulimie de DVD je suis tombé sur une pochette copie conforme de la SÉRIE NOIRE : Le voyeur un film de Michael Powel. Inconnu au bataillon mais pourquoi pas.
Au générique je vois apparaître le nom de Karlheinz Böhm et sitôt ma mémoire me plaque l’image du mari de Sissi.
J’ai eu du mal à m’en défaire tout au long d’un film
Le Voyeur, chef d'œuvre scandaleux qui inspira Brian De Palma
25/05/18
Rejeté unanimement par le public et la presse à sa sortie puis interdit de diffusion, "Le Voyeur" de Michael Powell ressort ce 23 mai au cinéma. Retour sur cette oeuvre majeure, pionnière du cinéma d'horreur, qui influença notamment Brian de Palma et Dario Argento.
Le cinéaste britannique Michael Powell sortait le beaucoup plus méconnu Le Voyeur, deuxième film qu'il réalise sans son compère Emeric Pressburger (...) Depuis un certain temps, Powell s’intéresse à Freud et souhaite faire un film sur les travaux du psychanalyste. Un jour, Léo Mark, scénariste proche de Powell, lui rend visite et présente une histoire de guerre mais le cinéaste n'est pas emballé. Mark poursuit alors avec une idée qui le hante depuis longtemps : « Que diriez-vous de réaliser un film sur un jeune homme qui tue des femmes avec sa caméra ? ». Sans hésiter, Powell approuve le projet avec enthousiasme et engage Mark pour rédiger le scénario.
On y suit Mark Lewis un jeune homme mystérieux obsédé depuis son enfance par l'image. Officiellement, premier assistant opérateur dans un studio de cinéma, Lewis s'occupe de faire le point sur la caméra - soit symboliquement de faire passer un corps ou un visage du flou au net pour en révéler la vérité. Mais secrètement, Mark s'adonne à une expérience macabre : il rôde dans la nuit londonienne, la caméra au poing et traque la peur de la mort dans le visage de jeunes femmes avant de les assassiner. D'abord pressenti pour le rôle du tueur, Dirk Bogarde refuse.
La production choisit finalement la gueule d'ange de Karlheinz Böhm, connu pour son interprétation de l'empereur François-Joseph, amoureux de Romy Schneider dans Sissi. Anna Massey interprète Helen, personnage dont le tueur va s'éprendre (l'actrice retrouvera d'ailleurs un serial killer blond platine dans Frenzy d'Hitchcock en 1972).
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Karlheinz Böhm, le mari de Sissi est mort
L'acteur autrichien qui donnait la réplique à Romy Schneider dans le rôle l'Empereur François-Joseph d'Autriche s'est éteint à l'âge de 86 ans. Il fut également l'inquiétant Voyeur du film de Michael Powell
Par AFP agence et Eléonore Prieur
Publié le 30/05/2014
Il restera pour toujours l'éternel mari de Romy Schneider dans la trilogie Sissi. L'acteur autrichien Karlheinz Böhm, qui incarnait à merveilles le rôle de l'Empereur François-Joseph d'Autriche est décédé jeudi. Né en 1928 dans la ville allemande de Darmstadt (sud-ouest) d'une mère chanteuse d'opéra et d'un père chef d'orchestre mondialement connu, Karlheinz Böhm venait de souffler le 16 mars dernier ses 86 bougies.
Acteur en Allemagne, il est surtout connu pour son interprétation du rôle de l'Empereur François-Joseph d'Autriche dans Sissi. Après ce rôle de gendre idéal, il changera radicalement d'emploi pour se glisser dans la peau du terrible Voyeur, de Britannique Michael Powell. Inquiétant cousin de Norman Bates, son personnage de Mark Lewis est un jeune cameraman à l'enfance perturbée, qui traque et filme à la nuit tombée l'expression d'horreur sur le visage des femmes qui s'apprête à tuer. Ce rôle marquant finira par nuire à l'acteur et brisera en quelque sorte l'élan de sa carrière.
Dans les années 70, Böhm obtiendra également plusieurs rôles dans des films de l'Allemand Rainer Werner Fassbinder (dont Maman Küsters s'en va au ciel, en 1975).
Prix Balzan 2007 pour l'humanité, la paix et la fraternité entre les peuples ICI
À la suite d'un voyage effectué en Afrique dans les années 1970, le comédien se lance dans l'humanitaire. En mai 1981, dans le grand show de la télévision allemande Wetten dass...? également diffusé en Suisse et en Autriche, il défie le public: «Je parie qu'il n'y a pas un tiers des téléspectateurs qui feraient don d'un Schilling, d'un Deutsch Mark ou d'un Franc suisse pour venir en aide aux populations du Sahel», région d'Afrique alors touchée par une grave crise de famine.
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